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C’est maintenant que le plus dur commence

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C’est aujourd’hui que le plus dur commence. Il s’agit de confirmer sur le plan africain, et de s’appuyer sur la véritable vitrine du football marocain: la Botola.
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Comme d’habitude, coach Walid a eu le mot juste, à la fin du Mondial: «Objectif CAN». Une sélection qui a atteint les demi-finales du Mondial a le droit, voire l’obligation, de faire aussi bien «chez elle». C’est-à-dire en Afrique. Et là-dessus, on peut difficilement contredire le sélectionneur marocain.

Les Lions n’ont gagné qu’une seule CAN (1976) et ils n’ont joué, depuis, qu’une finale (2004). C’est peu et c’est lointain. Un grand d’Afrique se doit de faire mieux.

Le travail de fond qui a été entrepris depuis quelques années a porté de nombreux fruits. Il y a eu la qualification au Mondial 2018, puis ce Mondial 2022 qui restera dans toutes les mémoires. Il y a eu aussi les performances remarquables de la sélection des joueurs locaux, la sélection féminine, le futsal, les sections jeunes, sans oublier l’énorme bond en avant des clubs de la Botola.

Reste la CAN. Les trois dernières éditions ont fat naitre de gros espoirs, vite déçus. Le Maroc, comme le rappelait il y a quelques jours Regragui, se doit d’aller plus loin, d’atteindre régulièrement le dernier carré africain. C’est un objectif et un chantier, qui s’ouvrent dès à présent.

C’est aujourd’hui que le plus dur commence. La barre est placée bien haut, et c’est naturel, logique. Il s’agit de confirmer, de tenir son rang, de ne pas perdre ce formidable travail qui a été accompli. Le Maroc est attendu, cité en exemple, en modèle.

Regragui, qui est un homme intelligent, dispose de plusieurs leviers. L’un d’eux s’appelle le football local, celui des clubs. Plusieurs révélations du Mondial 2022 sont de purs produits de la Botola, qui a su les former et les faire grandir. Le meilleur exemple est celui de Yahya Attiyat Allah, passé de Safi au Wydad, qui a gagné la C1 avant de briller au Mondial. En jouant son football, celui qu’il exprime depuis de longues années déjà en Botola.

Regragui lui-même a fourbi ses armes en Botola (FUS, Wydad) avant de passer à l’étage supérieur.

C’est cette bonne vieille Botola que l’on retrouve aujourd’hui, après plusieurs semaines d’interruption. Elle sera plus suivie que jamais. Elle abrite plusieurs mondialistes, dont on attendra forcément plus encore. Il faudra prendre soin de ce championnat, le faire progresser, le rapprocher davantage des standards internationaux. Parce qu’il reste un formidable vivier de talents.

La Botola représente le quotidien, la vie de tous les jours, la réalité. C’est elle la vraie vitrine et le quotidien du football marocain. Et c’est d’elle, probablement, que viendra le salut africain.

Regardez la C1 et la C3: les champions en titre sont marocains (Wydad et Berkane). Il est naturel que le pays qui a dominé la scène africaine en clubs, soit ambitieux en sélection.

Le poids des responsabilités ne repose pas seulement sur la sélection qui a brillé au Qatar. Il repose aussi sur cette Botola, qui doit surtout nous éviter la fameuse dépression de l’après-Mondial.

Par Footix marocain
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