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Et le casse-tête de la Coupe du Trône, on en parle?

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S’il faut attendre huit mois sans arriver à programmer un match, et pas n’importe lequel puisque nous parlons d’une finale de la reine des compétitions, c’est qu’on n’y arrivera jamais.
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Commençons tout de suite par évacuer ce qui s’est passé hier, au cours du match opposant l’AS FAR au Maghreb de Fès (0-2).

Spectaculaires, graves et intolérables, les débordements qui ont suivi le match, avec notamment un envahissement de terrain digne d’une scène de guérilla urbaine, et qui ne sont pas les premiers du genre (rappelons-nous le match Oujda–Berkane il y a quelques années), posent plusieurs problèmes. Il y a le social, le culturel, le sécuritaire, mais aussi le sportif. Il est temps, en effet, que les clubs marocains soient responsabilisés quant à l’encadrement de leurs ultras. Il est temps aussi que le contrôle à l’entrée des stades soit beaucoup plus ferme et rigoureux. Même s’il dépasse le strict cadre sportif, le hooliganisme impose une série de mesures dont certaines doivent inclure le sportif (clubs, fédération). Et il s’agit de contrôler, de responsabiliser, mais aussi de sévir. A bon entendeur… 

Revenons à présent au football. Et disons-le tout de suite. Il se passe quelque chose de bizarre avec la Coupe du Trône, qu’il va falloir nous expliquer. Parce que, avec toute la bonne foi du monde, on ne comprend plus rien à cette «reine» des compétitions, qui est traitée comme un bouche-trou et qui ne ressemble plus à grand-chose.

Ce weekend, nous avons eu droit aux 16es de finale, avec l’entrée en lice des clubs de l’élite. Mais sur les 16 matchs au programme, 3 ont été reportés à cause des engagements africains du Wydad, du Raja et de Berkane. Les matchs les plus attendus n’ont donc pas eu lieu.

Résultat: nous avons eu droit à des 13es de finale, qui se sont déroulés dans un certain anonymat (en dehors des évènements extra-sportifs qui ont entaché le match AS FAR–MAS). L’occasion était pourtant belle pour solder, enfin, la finale de l’édition de la saison dernière (2020-21). Les deux finalistes attendent depuis le 1er août 2021, date à laquelle ils avaient gagné leurs demies matchs respectis. Les deux clubs en question, l’AS FAR et le Moghreb de Tétouan, sont libres de tout engagement africain.

S’il faut attendre huit mois sans arriver à programmer un match, et pas n’importe lequel puisque nous parlons d’une finale de la reine des compétitions, c’est qu’on n’y arrivera jamais.

Pourquoi disputer donc des 16es tronquées, alors qu’il y avait moyen de faire jouer la finale de la dernière édition? C’est comme si la Botola avait repris alors que celle d’avant n’a pas encore connu son terme. C’est une totale aberration.

Depuis qu’ils ont obtenu leur billet pour la finale, les deux clubs concernés ont d’ailleurs totalement changé de configuration, voire de dimension. Ils ont changé d’entraineurs, de joueurs, et le MAT n’est plus un club d’élite. Ceux qui ont obtenu la qualification en finale ne sont donc plus là, pour la plupart d’entre eux.

On voudrait tuer cette compétition et lui enlever toute magie, que l’on ne s’y prendrait pas autrement!

Et que l’on ne nous parle pas de coronavirus. Cela fait plusieurs saisons que la Coupe du trône est victime d’une gestion catastrophique. Il est arrivé de regrouper deux finales, le temps d’un weekend.

De décalage en décalage et de retard en retard, la finale a fini par devenir le rendez-vous de la fin de l’année, et non de la saison. Ce qui est une hérésie… Que le Maroc est bien le seul à pratiquer!

Dans la plupart des pays, on s’apprête à jouer la finale de l’édition 2022 (cas de la France, de l’Espagne, etc.). Au Maroc, la dernière finale jouée correspond à l’année 2019!

Notre retard sur le reste du monde se monte donc à près de trois années, rien que ça!

Rappelez-vous, le 18 novembre 2019, le TAS battait le Hassania d’Agadir en finale (2-1) pour le compte de l’édition 2018-19, avec déjà plusieurs mois de retard. Depuis, plus aucun club n’a inscrit son palmarès de la Coupe du trône, puisqu’aucune finale n’a eu lieu!

Que l’on arrête surtout de nous cacher derrière les prétextes de la crise Covid-19 ou des agendas / calendriers politiques pour justifier le sort lamentable que l’on est en train de réserver à la plus belle des compétitions nationales, la seule où les clubs les plus pauvres, les moins connus, ont une chance de  défier les plus grands et de connaitre leur jour de gloire.

Par Footix marocain
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1 commentaires /

  • VIVE LE ROYAUME CHERIFIEN MILLENAIRE
    Le 14 Mar. 2022 à 10h01
    Que DIEU protège NOTRE SOUVERAIN ,SM le ROI Mohammed VI. Amine.
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