Organisé en partenariat avec l’Association des Loteries d’Afrique (ALA) et le Pari mutuel urbain (PMU), cet événement de trois jours, qui a réitéré l’expérience réussie de l’année dernière, a réuni des jockeys et des chevaux de haut niveau et a été l’occasion pour la SOREC d’accueillir douze délégations des loteries africaines et plusieurs représentants du secteur en Europe, l’ambition étant de révéler l’expertise de l’Afrique dans le domaine des jeux et des courses de chevaux, ainsi que son savoir-faire dans la promotion de jeux attractifs et responsables sur le continent.
« Après le succès de la toute première édition du Grand Prix d’Afrique des courses de chevaux sur terre africaine en 2022, cette édition a pu tenir toutes ses promesses en termes d’affluence et de satisfaction des jockeys et du public, mais également en termes d’émotions et de sensations fortes », s’est félicité M. Omar Skalli, Directeur Général de la SOREC, dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Grand Prix d’Afrique.
M. Skalli a relevé que l’édition 2023 contribuera, sans nul doute, au rayonnement international de la filière africaine des courses de chevaux, exprimant la volonté de la SOREC d’accompagner le développement des filières équines dans le continent.
« Nous avons un intérêt certain des opérateurs africains pour l’expertise marocaine en termes de gestion des courses, de développement de la filière, mais aussi de gestion des jeux », a-t-il indiqué, ajoutant que « la SOREC a reçu des demandes concrètes et très précises et nous sommes heureux et fiers de pouvoir collaborer, échanger et exporter notre expertise vers le continent africain ».
Pour sa part, Dramane Coulibaly, président de l’Association des Loteries d’Afrique (ALA), a souligné que les loteries nationales africaines sont « très satisfaites » de la qualité d’organisation du Grand Prix d’Afrique des courses de chevaux, exprimant ses remerciements à la SOREC, qui « a assuré avec brio la réussite de cet événement ».
« Nous avons relevé haut la main le défi d’organiser cet événement de haute facture en terre africaine, notamment à Marrakech », s’est réjoui M. Coulibaly, faisant savoir que cette édition a permis de consolider davantage les liens de coopération et de solidarité entre les loteries nationales africaines.
Le jockey Ismail Lakjal sur Cityzen a remporté le Grand Prix d’Afrique, suivi de Amine Essati sur Boldbelle Fal et Abdellah Moussaid sur Lastlove Fal.
Outre le Grand Prix, la SOREC a organisé cinq autres courses samedi.
La journée des courses a été précédée par un séminaire qui a eu pour thématique « Le partage d’expertise, un levier pour booster les performances des loteries africaines ».
La SOREC est une entreprise publique créée en 2003 sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts. Forte d’un business model unique au monde, la SOREC poursuit les missions de l’encadrement de l’élevage et l’amélioration des races de chevaux dans les Haras nationaux, l’organisation des courses de chevaux dans les hippodromes, la gestion des jeux hippiques, ainsi que la réalisation et l’exploitation des infrastructures hippiques.
Poursuivant l’ambition de positionner la Filière équine en tant que moteur de développement en milieu rural, la SOREC oriente son action sur la valorisation des races et sur les monétisations des utilisations du cheval afin d’accompagner l’émergence d’écosystèmes économiquement viables et financièrement indépendants.