Plusieurs médias ont écrit que la domination marocaine était telle que «le Brésil a dû subir les olé» du public qui accompagnaient la tiki taka des Lions de l’Atlas face à la sélection numéro 1 du classement FIFA.
Au studio de la chaine de télévision ESPN Brasil, les analystes d’après match ont souligné la supériorité technique des joueurs marocains comme Azzedine Ounahi, notant que le Brésil a buté sur une équipe plus solide et une machine mieux huilée.
La Seleção, ont-ils relevé, «a raté l’entame du nouveau cycle» annoncé lors de l’officialisation de ce match amical et semble avoir besoin de plus de temps pour reconstruire ses rangs.
Leurs compatriotes de TNT Sports Brasil se sont dits impressionnés par le développement du football marocain ces dernières années notamment en termes d’infrastructures, comme en a témoigné la qualité de l’organisation de la dernière coupe du monde des clubs.
Selon eux, le Maroc l’a emporté sur tous les aspects du jeu, au plan tactique comme au niveau des individualités, ce qui lui a permis de maitriser le match et prolonger le succès des Lions de l’Atlas au Qatar.
Et de faire observer que le Maroc a prouvé que la carte du football mondial est en train de changer ce qui engendre de nouveaux défis pour les puissances footballistiques traditionnelles. «Il n’est plus question d’écoles italienne, espagnole ou britannique. Le football moderne est mondialisé», ont-il fait observer.
Le site d’information UOL estime lui «qu’il est injuste d'imputer la défaite sans précédent contre le Maroc à l'entraîneur intérimaire. Après tout, l'adversaire est de taille puisqu’il a terminé quatrième de la dernière Coupe du monde, alors que l'équipe de (l’ancien sélectionneur) Tite a terminé septième».
Qui plus est, poursuit le média brésilien, «le match s'est déroulé chez l'adversaire, devant une foule qui a rempli le stade pour célébrer l’exploit inédit pour une équipe arabe et africaine au Qatar».
«Non, l'équipe brésilienne n'a pas encore entamé le nouveau cycle promis», déplore pour sa part le quotidien sportif Ge, ajoutant que «ce match ne peut même pas constituer une transition: entre la frustration d'être éliminé en quart de finale de la Coupe du monde du Qatar et l'expectative autour de l'arrivée d'un nouvel entraîneur, les ingrédients d’une transition ne sont pas encore réunis».
L’entraineur Ramon Menezes a opté pour un système de jeu 4-4-2 sans ballon, Paquetá fermant le flanc gauche pour protéger Alex Telles des assauts de Hakimi et Ziyech. Une stratégie qui a finalement échoué, souligne le journal.
«Le Maroc, en revanche, semblait plus huilé. Poussée par plus de 60.000 fans, l'équipe classée quatrième de la dernière Coupe a montré un appétit encore plus offensif que la plupart du temps au Qatar», a expliqué la même source.
De son côté, O Globo écrit que «toutes les attentes de voir l'équipe faire son grand retour après la Coupe du monde Qatar-2022 et entamer du bon pied le voyage vers 2026 sont tombées à l’eau après la défaite 2-1 face au Maroc, à Tanger».
«La frustration est inévitable, d'autant plus qu'il s'agit de la première défaite du Brésil face au Maroc. Mais le résultat est compréhensible, vu le gap de niveaux des deux sélections, l’une compacte et l’autre qui a pêché par manque d’homogénéité», a estimé la publication.