Le magazine Jeune Afrique est allé à la rencontre d'Achraf Hakimi à Saint-Germain-en-Laye, en région parisienne. Après un entraînement matinal aux côtés des autres stars du PSG, le Lion de l'Atlas a répondu aux questions du média dans la petite salle du Camp des loges au sein du centre d’entraînement du club parisien.
Hakimi a tenu, tout d'abord, à féliciter la Fédération royale marocaine de football pour le travail qu'elle effectue. “Elle a déployé de gros efforts pour la sélection, mais pas seulement. La fédération s’implique beaucoup pour les équipes de jeunes, pour tous ceux qui viennent d’en bas, pour tous les amateurs de football en général. Elle cherche à offrir les meilleures conditions possibles à la pratique de notre sport”, a-t-il indiqué.
Le Lion de l'Atlas s'est dit d'ailleurs très fier de toutes les installations sportives mises à la disposition des joueurs marocains, notamment le Complexe Mohammed VI de Football. “La fédération investit beaucoup et nous a ainsi doté d’un superbe centre d’entraînement. Nous sommes très heureux d’évoluer dans ces conditions et de profiter de telles installations”, ajoute-t-il.
Hakimi a été également interrogé sur sa relation avec Noureddine Naybet. “Nous nous entendons bien et communiquons régulièrement par WhatsApp. Nous parlons de choses et d’autres, mais surtout il me donne des conseils et me félicite quand j’ai réalisé de bonnes performances”, poursuit le joueur de 23 ans.
Par ailleurs, le jeune latéral droit a évoqué le choix de sa nationalité sportive. Selon lui, c'est une décision qui a été mûrement réfléchie et prise au moment opportun.
“Ce choix a été fait en discutant avec mes parents, avec ma famille. À la maison, nous regardions beaucoup de football marocain et suivions naturellement la sélection. Je suis de culture musulmane, arabe, et lorsque tu baignes dans une culture, tu es plus habitué à certaines choses et te sens plus à l’aise à un endroit qu’à un autre. La décision s’est prise naturellement, en accord avec ce que j’avais connu dans mon environnement familial”, dit-il.
Enfin, Achraf Hakimi s'est montré optimiste à l'idée de s'installer au Maroc après la fin de sa carrière footballistique. “J’aime profondément mon pays et sa culture. Alors pourquoi pas ? On verra bien ce que la vie me réservera. Mon père vient de Oued Zem, et ma mère est originaire de Ksar El Kébir, mais si je vivais là-bas, selon moi, ce serait dans une autre ville”, conclut-il.