Les Lions de l’Atlas, qui nous ont enchantés cet hiver, se remettent en selle à la fin du mois pour deux matchs amicaux, contre le Brésil le 25 mars à Tanger et contre le Pérou le 28 mars au stade Civitas Metropolitano de Madrid. Deux belles rencontres en perspectives pour l’équipe nationale, qui a souvent brillé face aux équipes européennes mais rarement face aux équipes sud-américaines. Les deux équipes prévues au programme ne nous ont pas réussi lors de nos précédentes confrontations en Coupe du monde. Le Pérou nous avait battus 3-0 en 1970 à Léon au Mexique et le Brésil avait fait de même en 1998 à Nantes, en France, sur le même score. C’est donc un super défi qui se présente aux Lions de l’Atlas appelés pour renverser cette tendance de manque de réussite face aux équipes d’Amérique latine. On peut y croire, nos joueurs sont dotés d’un capital confiance inédit depuis qu’ils ont réalisé l’exploit d’atteindre les demi-finales de la Coupe du monde au Qatar en 2022.
Au départ, c’est l’Argentine que les dirigeants du football national voulaient mettre au programme. C’était en effet l’adversaire idéal pour boucler la boucle et tester nos capacités face aux champions du monde que l’on aurait pu croiser en finale si on avait un peu plus cru en nos chances face aux Coqs français. Ce sera pour une autre date FIFA. L’Argentine voulait jouer à domicile son premier match post-Mondial et c’est bien légitime. Les retrouvailles avec le public local après un tel parcours s’inscrivent dans l’ordre des choses. Pour le Maroc, ce moment fort attendu par tous les Marocains sera le 25 mars et à Tanger. On ne pouvait pas manquer ce rendez-vous, le premier à domicile pour l’emblématique entraîneur de l’équipe nationale, Walid Regragui.
C’est finalement deux grosses pointures que les joueurs marocains vont affronter. Le Brésil tout d’abord, le pays du football, l’équipe nationale la plus titrée de la World Cup, qui va venir à Tanger pour un match de gala. Ils seront sans Neymar, blessé, mais avec Vinicius, Rodrygo, Militao, Casemiro, Ederson, Antony et tant d’autres. Ensuite, le Pérou, qui a terminé 5ème lors du tournoi qualificatif pour Qatar 2022 devant des équipes prestigieuses comme la Colombie et le Chili.
Par ailleurs, ce mercredi 15 mars, en toute fin de soirée, seront connus les 8 derniers protagonistes de l’édition 2023 de la Ligue des champions. Le plateau de cette édition est prometteur. Les quatre premiers qualifiés ont tous été sacrés champions d’Europe par le passé. Il s’agit du Benfica, qui revient très fort cette année et qui a littéralement écrasé Bruges, pourtant sorti d’un groupe relevé avec Porto, Leverkusen et l’Atlético Madrid. Il y a également Chelsea, champion d’Europe en 2021, le Bayern, qui vient d’éliminer le PSG en le battant aller-retour, et l’AC Milan, le revenant qu’il est inutile de présenter. Il faut préciser que ces deux derniers clubs sont les plus titrés de la compétition derrière l’intouchable Real Madrid. Cette semaine, ils seront rejoints par deux autres champions d’Europe: Liverpool ou Real Madrid et Porto ou Inter de Milan. Quel que soit le club qualifié, c’est un ancien champion d’Europe.
Les deux autres clubs attendus en quart de finale seront, sauf énorme surprise, Manchester City, une des plus importantes équipes européennes de ces dernières années, et Naples, dont le parcours en Ligue des champions est remarquable (6 victoires en 7 rencontres) et qui caracole en tête de la Série A avec 18 points d’avance sur son poursuivant immédiat.
En attendant le tirage au sort, on connaît déjà les dates des rencontres: les 11 et 12 avril pour les matchs aller, les 18 et 19 pour le retour.
Toutes ces rencontres, équipe nationale et Ligue des champions, sont prévues en plein mois de ramadan et vont entrer en concurrence avec les sitcoms, les séries et autres feuilletons habituellement diffusés par les chaînes nationales au cours du mois sacré.
Ce sont six soirées de gala pour le public amateur de sport que le calendrier du ramadan propose. Ça ne va pas plaire à tout le monde, en attendant «Mabrouk le mois sacré», «Dirou Nya», «Dima Maghrib» et «Siir, Siiir, Siiiiiir» sont les mots d’ordre.
