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Le grand pardon

Walid Regragui, sélectionneur des Lions de l'Atlas. © Copyright : DR
La réintégration, en équipe nationale, des «bannis» est à même de conférer une certaine légitimité au nouveau patron des Lions de l’Atlas. Il n’est pas aventureux d’avancer que cela met du baume au cœur.
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Les fans de l’équipe nationale de foot s’enthousiasment déjà! Walid Regragui dévoilera sa première liste, lundi 12 septembre, lors d’une conférence de presse, sa première en tant que patron des Lions de l’Atlas.

En prévision des matchs amicaux en Espagne (contre le Chili, le 23 septembre à Barcelone, et le Paraguay, le 27 du même mois à Séville), le nouveau patron des Lions de l’Atlas devra faire part d’une liste élargie comprenant plus de 30 joueurs.

Trois noms retiennent particulièrement l’attention: Hakim Ziyech, Younes Belhanda et Abderrazak Hamdallah.

Selon des sources concordants, ces trois joueurs auraient été contactés pour le prochain rassemblement du team national. Et ils seraient enthousiastes de reprendre du service sous le maillot national.

Ces anciens «bannis» ont laissé entendre, via des proches ou par indiscrétions interposées, qu’ils étaient prêts à servir sous les commandes de Walid Regragui. C’est déjà une manche de gagnée pour ce dernier- pour ainsi dire.

D’autant plus que le nouveau sélectionneur national a été clair dans ses propos, lors de la conférence de sa présentation, avec Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). «Il n’y a aucune différence entre Ziyech, Hamdallah ou Hakimi», a-t-il notamment dit, en mettant l’accent sur le mérite.

Walid Regragui n’a jamais eu de bisbille avec lesdits joueurs. Il est binationale, comme Hakim Ziyech, Younes Belhanda et autres Hakim Ziyech. Et cela compte, dans la mesure où il connait fort bien la mentalité des Marocains expatriés.

Un autre atout: il a exercé au Maroc, depuis l’année 2012, conduisant le prestigieux FUS de Rabat à s’adjuder son premier titre de champion du Maroc, en 2016. De fait, il connait les rouages du football marocain.

Aussi, il est question de novices qui devraient faire leurs débuts en équipe nationale. De même que des joueurs évoluant en Botola seraient sélectionnés en nombre (ce ne serait que justice rendue, aurait-il confié).

Cependant, sans vouloir précipiter les choses, force est de reconnaitre qu’une ère nouvelle commence pour les Lions de l’Atlas. Elle commence (cette ère sous Walid) et est à même de lui conférer une certaine légitimité.

Par le rappel des «bannis» et sa modestie à être à l’écoute, dont il a fait montre, il a déjà gagné des points.

Il reste à espérer que les désormais «ex-bannis» lui donneront raison. Et c’est tout le mal qu’on lui souhaite.

Par Abdelkader El-Aine
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1 commentaires /

  • Gerard
    Le 11 Sep. 2022 à 20h07
    Re: Ziyech
    Se réjouir d 'une situation où c'est le joueur qui choisit le sélectionneur est peut-etre un peu téméraire......
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