Pour les observateurs, c’était l’onde de choc. Un Maroc téméraire et décomplexé a éliminé l’Espagne (0-0, t.a.b. 3-0), en huitième de finale de la Coupe du Monde 2022, mardi 6 décembre au Qatar, pour s’inviter en quarts de finale, du jamais-vu.
La presse internationale est médusée par cette génération de Marocains historiques et braves. «Le rêve éveillé du Maroc», titre L’Équipe, en France, évoquant «un exploit historique».
«Ce 6 décembre 2022 restera un jour marquant dans l’histoire de la sélection du Maroc», écrit Le Monde, qui a une pensée pour Yassine Bounou (portier des Lions de l’Atlas qui a notamment dégagé deux tirs au but), un gardien «héroïque».
En Espagne, c’est un mardi noir et la déception est palpable. «C'est un K.O mondial», titre Mundo Deportivo. «La Coupe du monde est grande pour nous», renchérit Marca. «Point final», titre sobrement AS, dépité.
Au Qatar, beIN Sports n’a d’yeux que pour Yassine Bounou: «grâce à sa performance légendaire, le Maroc se qualifie». Au Portugal, Mais Futebol n’en revient pas et titre «Surprise!», alors que Record n’est pas clément envers l’Espagne: «Quel Fiasco!».
Aux États-Unis, FOX se demande déjà «Est ce que le Maroc peut battre le Portugal en quart de finale?», alors qu’au Royaume-Uni, la BBC titre «Le Maroc en marche». Sky Sports estime même que «c’est la Coupe du Monde des Lions de l’Atlas».