Malheureusement, certains de nos compatriotes ne s’en cachent pas: ils sont ce qu’on appelle des opportunistes qui se débrouillent pour être toujours du côté qui les arrange. Leur devise: pourquoi s’encombrer de principes et de convictions, puisqu’on «gagne» à tous les coups?
En fin de semaine dernière, ils ont donc sorti leur panoplie de caméléons. Ils n'ont ni morale ni éthique et n'agissent que pour eux-mêmes et par pur égoïsme, selon leur humeur et leurs envies. Leur seule motivation: la volonté d'instaurer le chaos.
Alors que le football marocain sort d’une campagne mondialiste historique avec la qualification des Lions de l’Atlas pour les demi-finales de la Coupe du monde 2022, ces fauteurs de troubles ont lancé une campagne de grande envergure pour discréditer un seul homme: Fouzi Lekjaa.
Eux, sont quelques pseudo-supporters du Raja de Casablanca, certainement téléguidés.
Ainsi, du jour au lendemain, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) est devenu l’ennemi public numéro un de ces energumènes qui ont laissé leur part d’ombre prendre le dessus. Ils ont essayé, à coups de posts sur les réseaux sociaux, de nuire à la réputation du patron du football Vert et Rouge après l’affaire du match OCS-Raja. Les Casablancais avaient perdu le match sur le terrain, mais cherchent à le gagner sur tapis vert.
Sachant pertinemment que ni la fédération, ni son président ne s’immiscent dans la gestion de la Botola Pro, on se demande pourquoi le nom de Lekjaa est cité dans cette affaire.
Faut-il rappeler que le président de la fédération est le premier défenseur des intérêts des clubs marocains. Combien de fois s’est-il personnellement chargé de régler les conflits, les litiges et autres procès des clubs de Botola, ceux du Raja en premier, devant les instances internationales (CAF, FIFA, TAS…)?
Mais comme l’a si bien décrit le romancier français Honoré de Balzac, «la reconnaissance est une dette que les enfants n'acceptent pas toujours à l'inventaire».
Mais une chose est sûre: la junte au pouvoir à Alger sera à tout jamais reconnaissante à ces pseudo-fans des Verts. Pour les caporaux, cette machination orchestrée par certains ingrats a été reçue comme un cadeau du ciel.
Désireux de se débarrasser de Fouzi Lekjaa, depuis ce fameux vendredi noir du 12 mars 2021, jour de l’amendement de l’article 4 des Statuts de la CAF, qui stipulait que «la Confédération africaine de football était ouverte à toutes candidatures d’associations nationales africaines, comme représentants officiels gérant le football dans leurs pays respectifs».
Mais depuis, et selon l’amendement présenté par le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, «seuls les représentants des pays indépendants et membres de l’ONU sont admis au sein de la CAF».
Résultat: la route a été définitivement barrée devant Alger qui ne désespérait pas, avec les manœuvres dont elle est coutumière, de faire admettre la pseudo-RASD dans la CAF, tout comme d’ailleurs elle a déjà réussi, par le passé, à intégrer cette entité fantoche, ne répondant à aucun critère composant un Etat, au sein de l’OUA, l’ancêtre de l’Union africaine. N’étant pas membre de l’ONU– et elle ne le sera jamais–, la protégée d’Alger ne pourra donc plus oser espérer un jour intégrer la famille footballistique africaine, ni disputer les tournois organisés sous la houlette de la CAF.
Le pouvoir militaro-politique, en théorie nullement concerné par cette décision de la CAF, s’est senti visé et a fait de Fouzi Lekjaa l’homme à abattre.
Cette offrande de certains supporters du Raja ne pouvait mieux tomber pour une Algérie candidate, avec le Maroc et 3 autres pays, à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Elle qui ne craint que Fouzi Lekjaa, qui selon le sbire inculte de la junte algérienne et journaliste sportif à ses heures perdues Hafid Derradji, est le grand manitou qui dirige réellement la CAF, pense avoir trouvé comment discréditer le dirigeant marocain.
Ainsi, dans la nuit de samedi à dimanche, des milliers de faux comptes, s'affichant sous des identités marocaines, ont relayé des hashtags contre le patron de la FRMF, alors qu’en réalité, ils sont conçus et alimentés à partir de l’Algérie.
Ce mode opératoire de la junte est bien connu et a été répété moult fois jusqu’à la nausée: tous les jours des milliers de faux comptes sont créés, mobilisés et financés pour s’en prendre au Royaume et souiller son image.
Heureusement, les Marocains ne sont pas dupes. Pratiquement tous les clubs du Royaume ont publié des messages pour apporter leur soutien au président de la fédération et une campagne sans précédent, sous le Hashtag #Tous Fouzi Lekjaa, est lancée sur les réseaux sociaux pour contrer les manœuvres de la junte.