Le patron du football marocain s’y plaignait des nombreux changements de dernière minute effectués par la FIFA et qui défavorisent clairement Maroc 2026. Le système de notation n’a, par exemple, été transmis que le 14 mars à 16h18, soit moins de 24 heures avant le dépôt du dossier technique marocain.
L’Equipe rappelle ensuite le rôle primordial de la Task Force (groupe d’évaluation des candidatures formé de personnes officiant à la FIFA) qui peut écarter toute candidature si elle la juge insuffisante. Et ce, même avant le passage au vote des fédérations membres. L’Equipe rappelle que la CAF s’est précédemment inquiété du pouvoir éliminatoire de cette Task Force. Les membres qui constituent cette dernière seront de passage au Maroc du 16 (ou 17) au 19 avril.
Le journal évoque ensuite la réponse de la FIFA à la lettre de Lekjaa. La Fédération internationale s’y défend en affirmant que les candidats étaient au courant que le système de notation serait communiqué sur le tard. Il aurait même pu être envoyé après la date butoir de dépôt de dossier.
Le géant de la presse sportive française mentionne ensuite le tableau établi par les représentants marocains dans lequel ils dégagent les 9 nouveaux critères qui semblent nuire à Maroc 2026. Il comporte les stades (et leur risque de durabilité), l’hébergement (chaque ville doit se doter d’un certain nombre de chambres en fonction de la taille de la ville) et le transport (taille minimale pour les villes ainsi que pour leur capacité aéroportuaire).
La candidature marocaine ne fait pas allusion à la catégorie «Installations des équipes et des arbitres» et la FIFA en profite pour affirmer que ce système peut aussi être en faveur des candidats. Ce système impose un temps de déplacement de 30 minutes maximum entre les camps de base des sélections et les lieux d’entraînement, alors que dans les conditions d’hébergement, il se limitait à 20 minutes maximum.
La presse internationale semble également suivre de très près l’évolution du dossier marocain pour la Coupe du Monde 2026.