Mahmoud Benhalib, génie autodestructeur

Le cas Mahmoud Benhalib est devenu symptomatique de cette nouvelle génération de joueurs talentueux mais indisciplinés. L’attaquant du Raja de Casablanca a fait encore des siennes, en refusant d'accompagner la délégation des Verts en Tanzanie, prétextant une blessure. Cette attitude lui a valu une lourde sanction de la part du comité directeur du RCA, qui lui a infligé une amende de 150.000 dirhams, selon le règlement intérieur du club.

Mahmoud Benhalib s’était déjà laissé emporter dans de pareilles situations par le passé et s’était vu infliger de lourdes sanctions. Il avait même menacé de quitter le club, estimant que la reconnaissance dont il jouit n’est pas à la hauteur de son talent et de ses sacrifices.

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En 2017, la Commission de discipline et de fair-play de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) l'a suspendu pour deux matchs et lui a infligé une amende de 20.000 DH, pour avoir proférer des propos insultants à l’égard de l’entraîneur du FUS, Walid Regragui, et des commentaires blessants à l’égard des supporters du Wydad.

Sous l’ère Juan Carlos Garrido, le joueur de 25 ans a, encore une fois, été sanctionné. Cette fois-ci, la direction des Verts avait décidé de le rétrograder dans l’équipe espoir, suite à ses comportements antisportifs répétés. 

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Quelques mois après, Benhalib a pété un plomb en s'en prenant à l'entraîneur Patrice Carteron ainsi qu'à Jawad Ziyat (président du RCA de septembre 2018 au décembre 2020). 

Si à l'époque, le public du Raja restait divisé concernant son cas, avec une partie soutenant le joueur malgré ses frasques et une autre frange qui refuse catégoriquement son comportement, aujourd'hui Mahmoud Benhalib serait devenu indésirable aux yeux des Rajaouis.