"Je les avais prévenus. Ils devaient arriver avec au moins mille pénaltys tirés avec leurs clubs. Il y aura sûrement un match à élimination directe où on devra passer par une séance de tirs au but", a averti Luis Enrique en conférence de presse, lundi 5 décembre.
"Ce n'est pas une loterie. C'est un moment de très haute tension, où tu dois garder tes nerfs, tenir bon face à la pression. Et le ballon, tu le frapperas mieux si tu t'es entraîné. C'est un moment qui définit un joueur", a poursuivi le sélectionneur de la Roja.
"Le gardien aussi a une grande influence. Et nous, on a trois très bons gardiens (Unai Simon, Robert Sanchez et David Raya, NDLR). N'importe lequel de ces trois peut tenir", a affirmé le "Lucho".
Le gardien du Maroc, Yassine Bono, est aussi un portier bien connu en Espagne, puisqu'il évolue au Séville FC. Et le deuxième gardien des Lions de l'Atlas, Munir El Kajoui, est né à Melilla (enclave espagnole au nord du Maroc), a évolué en D2 espagnole.
"On s'est entraîné à cela ici (à Doha, NDLR), et je vois pas mal de joueurs qui restent, à la fin de nos séances, pour tirer des pénaltys", a appuyé le sélectionneur espagnol.
Lors de l'Euro, à l'été 2021, la Roja était passée par deux séances de tirs au but : en quart de finale contre la Suisse, elle s'était imposée (1-1, 4-2 t.a.b.) avec deux grandes prestations d'Unai Simon et de Yann Sommer. Mais en demi, elle s'était inclinée 1-1, 5-3 t.a.b. contre les futurs vainqueurs italiens.