Les hommes de Walid Regragui ont fait, à nouveau, montre d’une grande solidité et d’un esprit collectif hors pair, forçant davantage l’admiration.
Ils se sont dépensés, comme pas possible, pour déjouer les plans de leurs adversaires du jour pour sortir vainqueurs d’une première mi-temps pourtant très difficile.
Pour cette rencontre, le sélectionneur nationale Walid Regragui a modifié légèrement son onze de base, en intégrant Jawad El Yamiq et Yahya Attiat-Allah à la place de Nayef Aguerd et Noussair Mazraoui.
En ce qui concerne le Portugal, l’entraineur Fernando Santos a opté pour le même effectif que celui aligné face à la Suisse en 8e de finale, en maintenant Cristiano Ronaldo sur le banc de touche.
Comme à l’accoutumée, depuis le début du tournoi, les Lions de l’Atlas ont été soutenus par des dizaines des milliers de supporters présents dans les gradins du stade Al-Thumama.
La rencontre, officiée par l’arbitre argentin Facundo Tello, a démarré sur les chapeaux de roue.
Quatre minutes ont suffi pour que les Portugais mènent une action dangereuse via João Félix. Mais la tête rageuse de ce dernier fut interceptée par l’excellent Yassine Bounou.
Mais les Lions ont rapidement répliqué par un débordement sur le flanc gauche par Yahya Attiatallah qui obtient un corner qui, centré vers la tête de Youssef En-Nesyri, n’apporte pas de danger pour le gardien portugais Diogo Costa.
Les 10 minutes qui suivirent furent à l’avantage des Portugais, mais sans pour autant que les hommes de Walid Regragui baissent les bras. Ils allaient obtenir deux corners de suite (20e et 21e min), après un tir non cadré de Hakim Ziyech.
Le virevoltant João Félix est revenu à la charge pour menacer sérieusement le but de Bounou. Heureusement que Jawad El Yamiq a contré son tir très dangereux, en le déviant en corner.
A la 35e minute, Selim Amallah est servi sur un plateau d’argent par Yahya Attiat-Allah en pleine surface de réparation de la Seleção, mais son tir est passé largement au-dessus.
Cinq minutes plus tard, Youssef En-nesyri offre l'avantage aux Lions de l'Atlas, qui ne sont plus qu'à 45 minutes du rêve de tout un continent.