Le Maroc, le Portugal et l’Espagne vont accueillir la Coupe du Monde 2030 et ses millions de spectateurs qui suivront leurs équipes nationales. Pour les héberger dans les meilleures conditions, les trois futurs pays hôtes ont mis les petits plats dans les grands.
«Notre objectif est d’offrir une expérience inoubliable via différentes options d’hébergement adaptées à tous les besoins, tous les budgets et toutes les préférences. Nos trois pays disposent de plus d’un million de chambres d’hôtel au total, ce qui dépasse largement les exigences de la FIFA. D’autres investissements sont également prévus pour répondre à la demande future et assurer une augmentation ciblée de la capacité d’hébergement d’ici à 2030», ont écrit les trois pays dans le dossier de candidature envoyé à la fédération internationale.
Les options d’hébergement se composent d’hôtels luxueux aux standards internationaux ainsi que de solutions plus économiques. Les supporters et les visiteurs pourront choisir de loger en centre-ville, dans des zones proches de la nature ou en bord de mer. Ils pourront également séjourner dans des hébergements locaux typiques tels que les riads, des finca et des paradores ou opter pour des hôtels plus modernes et haut de gamme.
«L’expertise collective de nos trois pays garantira un service d’une qualité optimale quelle que soit l’option choisie. La répartition des chambres saura répondre aux besoins du personnel de la FIFA et du grand public, tandis que des installations de grande qualité sont garanties pour tous les groupes constitutifs de la FIFA», ajoute Yalla Vamos, slogan de la triple candidature.
94 camps de base
En ce qui concerne les équipes qualifiées, les futurs organisateurs réservent une infrastructure sportive de pointe, avec notamment une vingtaine d’hôtels qui disposent de leurs propres terrains de football. «Notre sélection de camps de base et d’hôtels de transfert pour les équipes est suffisamment diverse pour répondre aux exigences et aux budgets de chaque équipe, tout en garantissant une qualité irréprochable», peut-on lire dans ledit dossier.
Les hôtels sont tous couplés à des installations d’entraînement situées à proximité et adaptées aux besoins des équipes. «Si la plupart des sites d’entraînement existent déjà, la construction de quelques nouveaux sites et la rénovation des sites existants constitueront un héritage durable à destination des centres de formation et des écoles de football», expliquent les trois candidats. La liste définitive comprend entre autres le Stade Mohammed V à Casablanca, des sites d’entraînement de clubs de football professionnels comme Valdebebas en Espagne, des centres de formation ultramodernes comme le centre de formation du SC Braga au Portugal, des sites d’entraînement sur des campus uni- versitaires de premier plan, ainsi que d’autres infrastructures.
La sélection des camps de base comprend 94 sites (33 au Maroc, 16 au Portugal et 45 en Espagne). De nombreux camps de base sont situés en dehors des villes hôtes.
Concernant les arbitres, deux camps de base sont proposés: un premier à Casablanca, au Maroc, et l’autre à Madrid, en Espagne. «Les deux sites sont équipés d’installations de pointe et proposent un environnement confortable conçu pour le football. En outre, les deux villes proposées pour accueillir les arbitres disposent de plateformes aéroportuaires majeures, ce qui facilite encore davantage les déplacements aller-retour sur les sites des matches», explique le dossier de canidature.
