Pas âme qui rôde à Tétouan. Ou alors si: un chat errant, qui cherche de quoi se nourrir en ces temps où les rues sont désertées par les habitants de la ville.
Les rues vidées par les Tétouanais, alors qu'elles sont généralement très animées en cette période, au début du printemps, à cause du confinement décrété du fait de l'instauration de l'état d'urgence sanitaire dans l'ensemble du pays, facilitent amplement la tâche aux policiers, qui veillent à l’application des consignes des autorités publiques.
Les agents de la DGSN, déployés dans plusieurs barrages routiers, rappellent par ailleurs aux (rares) automobilistes l'heure à laquelle il ne leur est plus permis de se déplacer, soit 18 heures.