Le club Al Ittifaq d’Arabie saoudite a tranché sur l’avenir de Walid Aazaro. Ses dirigeants ont jugé «trop élevé» le montant de 3 millions de dollars exigé par Al Ahly d’Egypte pour le leur céder définitivement.
Ainsi, à l’achèvement de son prêt (6 mois), le footballeur marocain est appelé à rejoindre son club cairote. Or, les dirigeants de ce dernier ne veulent plus de lui, affirment qu’il ne fait pas partie de leurs plans pour les saisons à venir. Et l’entraîneur suisse, René Weiler, le crie sur tous les toits: «Azaro ne jouera plus sous sa direction».
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Le Zamalek est entré en ligne. L’entraîneur Patrice Carteron ambitionne de l’associer à ses compatriotes Achraf Bencharki et Mohamed Ounnajem. Mais Al Ahly n’entend pas céder le joueur à son éternel rival et le lui a fait savoir. Et quand on connaît l’animosité entre les responsables et supporters des deux clubs, un tel refus ne relève pas de parole en l’air.
On a évoqué, par ailleurs, la piste de clubs marocains, dont le Wydad de Casablanca. Mais le montant du transfert exigé par Al Ahly découragerait tout club, aussi ambitieux soit-il, surtout en cette période de crise sanitaire, où le championnat est à l’arrêt et les recettes au point mort.
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De retour, donc, à Al Ahly, Walid Azaro risque de se retrouver en chômage. La seule chose qui plaide en sa faveur et qui pourrait pousser les dirigeants à le brader est son salaire, que le club est obligé de lui verser et dont il ne peut le priver, selon les règlements de la FIFA.
Face à une telle situation, celle d’un joueur sans activité, mais rémunéré, Al Ahly se verrait dans l’obligation de le vendre. Reste à savoir s’il reverra à la baisse le montant qu’il exige pour son départ.