Lors d’une réunion tenue au département de la Jeunesse et des sports avec les acteurs du secteur sportif, le ministre Rachid Talbi Alami a mis l’accent sur le nouveau dispositif prévu pour muscler la lutte contre le dopage dans le sport marocain, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du 6 mars.
À commencer par la création du Laboratoire national d’analyses des échantillons qui n’a pas encore vu le jour au Maroc. En attendant, le royaume continuera à recourir aux laboratoires étrangers pour effectuer des tests sur les échantillons recueillis auprès des athlètes et des sportifs de manière générale.
Le parlement a voté à l’unanimité cette fameuse loi 97.12 relative à la lutte contre le dopage dans le domaine sportif, dans le but d’enrayer les scandales qui ont éclaboussé particulièrement l’athlétisme marocain et protéger les sportifs.
Ladite loi prévoit une peine allant jusqu'à 6 ans de prison en cas de récidive, à l’encontre des sportifs, ou des responsables d’associations, de sociétés ou d’organismes sportifs.
L’article 53 de cette loi punit de 6 mois à deux ans de prison et d’une amende de 20.000 à 50.000 DH, ou l’une de ces sanctions, tout auteur d’une infraction à la loi antidopage, telle que mentionnée dans l’article 10 de ce texte.
Lorsque ces actes sont commis dans le cadre d’une bande organisée ou en direction d’un mineur, les châtiments sont encore plus lourds: une peine de prison de 2 à 5 ans et une amende de 50.000 à 100.000 DH. En outre, celui qui n’exécute pas les sanctions définitives de l’agence sera puni de la prison d’une année à 3 ans et d’une amende de 30.000 à 60.000 DH.
Cette loi comporte plusieurs mesures disciplinaires qui varient de l’avertissement au blâme, en passant par l’annulation des résultats réalisés au cours de la compétition. Cela se traduit également par le retrait des médailles, des titres et des points obtenus dans les classements.