Ces revenus (billetterie, droits télé, produits dérivés, partenariats, publicité etc.) s’élevaient à 1,88 milliards de dollars (1,72 milliards d’euros) en 2024. Grâce à plusieurs compétitions majeures programmées en 2025, ils devraient ainsi dépasser les 2 milliards et représenter une augmentation de 240% en quatre ans selon Deloitte.
Les deux sports qui génèrent le plus de revenus sont le basket (1 milliard de dollars) et le football (820 millions de dollars), précise le cabinet.
La Coupe du monde de rugby féminin 2025, organisée en Angleterre, pour laquelle un nombre record de billets a déjà été vendu selon Deloitte, et la Coupe du monde de football en 2027 au Brésil, devraient générer des revenus importants, estime le cabinet.
«L’attrait commercial du sport féminin et de ses athlètes n’a jamais été aussi fort», explique Jennifer Haskel, responsable des analyses chez Deloitte. «La croissance du sport féminin a continué à dépasser les attentes, car les compétitions, clubs et athlètes génèrent des revenus importants malgré des ressources limitées», ajoute-t-elle.
«Les grands événements augmentent la visibilité et la participation, mais des mesures doivent être prises après ces grands rendez-vous pour assurer le succès des ligues et des clubs au niveau national», souligne-t-elle.
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