L’arbitre Daki Reddad, qui officiait ce mercredi lors de la rencontre opposant le Chabab Mohammedia au Maghreb de Fès (1-1), ainsi que le commissaire du match, ont refusé de siffler le début de la rencontre, causant un retard de quelque 13 minutes au coup d'envoi de la rencontre, informe le quotidien Assabah du 16 juillet.
En cause, ledit arbitre a foulé la pelouse plus d’une heure avant le coup d’envoi, exigeant de réserver cinq places aux représentants de l’équipe locale comme prévu par une circulaire de la fédération.
Les responsables du club de Mohammedia ont déclaré respecter la procédure, mais proposent de prévoir d’autres places pour les représentants des forces de l’ordre et l’autorité locale. Chose qui a été refusée par l’arbitre de la rencontre.
Ce dernier a demandé au président du Chabab Mohammedia, Hicham Aït Menna de quitter le stade sous prétexte qu’il ne fait pas partie de la liste des cinq personnes autorisées à prendre place sur le banc de touche.
Le patron du Chabab s’est défendu en avançant qu’il dispose d’une autorisation de la fédération qui lui permet de prendre place sur le banc de touche et non dans la tribune d’honneur, comme il l'a toujours fait depuis le début de la saison.
Malgré ces arguments, l’arbitre a refusé de sifler le début du match tant que Ait Menna est sur le banc de touche. Ce dernier a contacté le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) pour lui demander d’expliquer la situation à l’arbitre, qui a également refusé de parler au patron de la fédération.
Cette situation a poussé Hicham Aït Menna à quitter le stade en pensant que l’arbitre le provoque et tente de le pousser à commettre l’irréparable devant les caméras de la télévision, rapporte Assabah.
Le patron du Chabab a fait preuve de patience et de sagesse, puisqu’il s’est contenté de suivre le match sur son téléphone, avant de revenir sur le banc de touche après le désistement de l’un des membres isncrits sur la liste des cinq personnes autorisées à suivre la rencontre.
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