Audio. Tarek Mostafa: «j’aurais aimé voir une finale Maroc-Egypte»

VidéoAncien joueur de la sélection égyptienne, Tarek Mostafa analyse le match mettant aux prises son pays au Maroc en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021. L’ancien Pharaon, par ailleurs vainqueur de la CAN 1998, reconverti en entraineur, dit regretter que les deux équipes se rencontrent à ce stade de la compétition.

Le 29/01/2022 à 17h56, mis à jour le 29/01/2022 à 20h35

Connu du public marocain pour avoir entrainé le Difaâ Hassani d'El Jadida lors de la saison 2014-2015, Tarek Mostafa suit naturellement de près la CAN 2021. Et c’est en technicien averti, mais surtout lucide, qu’il nous livre ses impressions sur le duel entre les Pharaons et les Lions de l’Atlas.

«Le match Maroc-Egypte sera très difficile pour les deux sélections compte tenu de leur histoire, de la valeur des joueurs dont ils disposent et de leurs staffs techniques très chevronnés», déclare l’ancien international du Zamalek, avouant regretter que les deux sélections se rencontrent à ce stade de la compétition.

«J’aurais aimé voir le Maroc et l’Egypte s’affronter en finale. Ils ont les moyens d’y parvenir, mais le sort en a décidé ainsi», ajoute-t-il, en souhaitant que, malgré l’enjeu, le fair-play et l’esprit sportif seront de mise entre les deux peuples frères.

Pour lui, le match sera très serré sur le plan technique, compte tenu de l’ambition de tout un chacun de l’emporter. «Mais, espère-t-il, l’essentiel est que les deux protagonistes livrent un beau match, digne de leur réputation, et qui ravira les observateurs et tous les férus de foot dans le monde.»

Et d’ajouter que le vrai challenge pour les entraineurs des deux équipes serait celui de remporter la bataille du milieu de terrain, avançant que Vahid Halilhodzic et Carlos Queiroz sont dans l’obligation de changer de tactique par rapport aux précédents matchs.

Au final, Tarek Mostafa (50 ans), qui dit garder un bon souvenir de son passage au Royaume, tient à saluer «le peuple marocain qui a une place particulière dans mon cœur».

Par Khalil Abou Khalil
Le 29/01/2022 à 17h56, mis à jour le 29/01/2022 à 20h35