Non, franchement, depuis les années 70, voire depuis des lustres, on n’a pas eu vent d’un staff médical aussi hésitant, aussi suiveur et aussi peu soucieux de la déontologie du métier.
Sinon comment expliquer que les médecins de l’équipe nationale déclarent Youssef Aguerdoum inapte et quelques jours après la FRMF lui donne le feu vert pour jouer avec son club ?
Il n’y a que deux hypothèses pour expliquer cette volte-face : soit les médecins ont mal diagnostiqué leur sujet, soit le joueur a bénéficié d’une guérison miracle.
D’autant plus que les médecins, qui ont oublié le serment d’hyppocrate, ont détecté et déclaré un dysfonctionnement dans le rythme cardiaque du joueur. Le pire, c’est qu’on lui a prescrit un repos total de deux mois et on l’a emmené avec l’équipe nationale à Kigali pour qu’il soit ausculté par la CAF.
Les dirigeant du DHJ, club où évolue Aguerdoum, n’en reviennent pas et dénoncent la violation du secret médical. Pis encore, ils affirment que le joueur a subi tous les examens médicaux d’usage et qu’il ne souffre d’aucune maladie.
Le dernier communiqué de la FRMF leur donne raison, mais alors qui va payer les préjudices moral et physique qu’a subis le pauvre Aguerdoum ?