Walid Regragui, sélectionneur national, s’est exprimé en conférence de presse, ce mardi 23 janvier au Stade Laurent Pokou de San Pedro, à la veille du match contre la Zambie.
«On est contents, on a fait ce qu’on avait à faire. C’est positif, on devient réguliers dans cette CAN et on passe le premier tour. Il faut respecter l’adversaire, la compétition et nous-mêmes. On joue à 20 heures, donc on n’a pas d’excuses», déclare le technicien.
«On a toujours la même mentalité. Quand je parlais d’humilité… on accepte les critiques, mais il ne faut pas trop en demander à cette équipe. D’autres jouent leurs vies lors de ce troisième match. Nous, nous sommes qualifiés. Par rapport à l’équipe, on doit faire attention aux cartons jaunes. On a vu hier, tout le monde jouer le jeu. L’Egypte s'est qualifiée à la dernière minute», relativise l’entraîneur.
«Il n’y a pas de match à l’aise. Nous jouons la première place pour rester à San Pedro. Il y a donc de la pression sur nous. On est concentrés pour ramener les trois points. La Zambie n’a rien à perdre. Ça va être un match tactique. c’est une bonne opposition pour nous pour le tour de chauffe avant les huitièmes de finale», exprime Regragui.
«Il n’y a pas d’absence à déplorer. On récupère presque tout le monde. On a perdu beaucoup d’énergie car jouer à 14 heures c’est inhumain, mais on l’accepte», annonce le coach, avant d’ajouter: «on verra par rapport au onze de départ et aux entrants. On a encore un jour de réflexion devant nous. On va essayer de bien réfléchir pour faire entrer la meilleure équipe possible et gagner le match».
«Mazraoui est avec nous. Vous le verrez peut-être demain», affirme Regragui.
Au sujet de son échange tendu avec Chancel Mbemba après le match contre la RDC et les répercussions qui ont suivi: «On en a fait un peu trop. Il n'y a pas eu de coups donnés. Cette polémique a été un peu trop exagérée durant 48 heures. Entre coach et joueurs on se connait. Dire que j’ai eu des propos racistes est honteux. Je défendrai mon image jusqu’au bout. J’ai reçu des images racistes et des menaces de mort. Je n’ai jamais insulté le joueur. Je serre toujours la main après le match. Je n'aurais peut-être pas dû lui demander de me regarder dans les yeux. Cela m'a déçu parce que ça touche ma famille», lance le coach .
Romain Saïss, défenseur et capitaine des Lions de l’Atlas, était également présent à ses côtés: «On se fixe des objectifs qui sont élevés. Il faut aller chercher la première place et ne pas se cacher sur ce troisième match. Il faut jouer le jeu à fond. Le plus important c’est de faire un très bon match et de prendre les trois points».
«On aurait voulu mieux faire contre la RDC, mais malgré toutes les conditions qui étaient réunies, on ne perd pas. On ne peut pas enlever la qualité de l’adversaire, mais on s’est mis en difficulté. C’est mieux que ça nous arrive maintenant que dans les phases à élimination directe. On va continuer à monter en puissance dans la compétition», conclut Saïss.