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Algérie: la cabale médiatique contre le capitaine Mahrez continue

Posté le 01/06/2022 à 15h22 par Khalid Mesfioui (Mise à jour le 01/06/2022 à 15h42)

Riyad Mahrez, capitaine de la sélection algérienne. © Copyright : DR

C’est un média proche du pouvoir et vraisemblablement bien informé qui l’affirme, ce mercredi 1er juin: «la polémique suscitée par l’absence de Riyad Mahrez au stage de l’équipe d’Algérie de football risque de ne pas s’estomper de sitôt». Des propos qui s’apparentent plutôt à une mise en garde.

Hier adulé et élevé sur un piédestal, Riyad Mahrez est aujourd’hui vilipendé par les médias de son propre pays. Après l’échec en Coupe d’Afrique des nations 2021 et l’élimination du Mondial 2022, le joueur est sous le feu des critiques, certains médias allant même jusqu’à remettre en cause son dévouement pour sa patrie.

Ce mercredi 1er juin, au lendemain de la conférence du sélectionneur national Djamel Belmadi, le site TSA se fend d’un article réprobateur à l’encontre de Riyad Mahrez. Sous le titre «Affaire Mahrez: ce détail qui risque de relancer la polémique», l’argument de l’absence de ce dernier pour cause de blessure est contesté.

«Malgré les explications du sélectionneur Djamel Belmadi, la polémique suscitée par l’absence de Riyad Mahrez au stage de l’équipe d’Algérie de football risque de ne pas s’estomper de sitôt», commente TSA.

Ledit média justifie ses assertions par un communiqué de Manchester City annonçant la blessure de son défenseur franco-espagnol Aymeric Laporte, et s’étonne que le grand club anglais ne fasse pas de même pour Mahrez.

«Il est en effet incompréhensible que le club communique en temps réel sur la blessure d’un de ses défenseurs et ne le fait pas pour le forfait d’un joueur considéré comme une star de l’équipe. Ce post de Manchester City risque en tout cas de relancer la polémique», s’indigne le média algérien.

Lundi dernier, en conférence de presse, Djamel Belmadi s’était montré très remonté quant à la polémique au sujet de l’absence de son capitaine, la qualifiant de «non-affaire» et de «mauvais buzz». Apparemment, il n’est pas parvenu à éteindre la controverse.

Par Khalid Mesfioui