La Cour d’appel de Casablanca confirme les cinq ans de prison ferme contre Mohamed Boudrika

Mohamed Boudrika, président du Raja de Casablanca, et président révoqué du Conseil d’arrondissement de Mers Sultan, à Casablanca.

Mohamed Boudrika.. DR

La chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca a confirmé, ce mercredi, la condamnation à cinq ans de prison ferme prononcée contre Mohamed Boudrika, rattrapé par une série d’affaires mêlant faux et usage de faux, escroquerie et chèques sans provision.

Le 26/11/2025 à 14h36

La chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca a tranché ce mercredi 26 novembre 2025: Mohamed Boudrika écope définitivement de cinq ans de prison ferme. La juridiction a confirmé le jugement prononcé en première instance à son encontre, mettant ainsi fin aux derniers espoirs de l’ancien président du Raja de Casablanca d’échapper à une lourde peine.

Tout avait commencé le 1er juillet 2025, lorsque le tribunal de première instance de Aïn Sebaâ avait condamné Boudrika à cinq années de réclusion, assorties d’une amende dépassant 650.000 dirhams et d’une interdiction d’émettre des chèques pendant un an. Une décision qui trouvait son origine dans une série de dossiers épineux: faux et usage de faux dans un document sous seing privé, obtention frauduleuse d’un certificat administratif, escroquerie, ainsi que l’émission de chèques sans provision.

Boudrika, ancien député du RNI déchu de son mandat par la Cour constitutionnelle en janvier dernier, avait été propulsé au cœur d’un feuilleton judiciaire à rebondissements. Son arrestation en Allemagne, le 16 juillet 2024, avait fait grand bruit: il se rendait alors à Hambourg pour rencontrer l’entraîneur Josef Zinnbauer, avec l’intention de le convaincre de poursuivre son aventure avec le Raja. Mais un mandat de recherche international émis par les autorités marocaines, avait interrompu son déplacement.

Après plusieurs mois de procédures, il avait finalement été extradé vers le Maroc le 24 avril 2025, ouvrant la voie à un procès très suivi, tant par les milieux sportifs que politiques.

Par Fatima El Karzabi
Le 26/11/2025 à 14h36