CAN 2025: la volte-face de Patrice Motsepe sur la désignation du pays hôte

Le 26 octobre 2022, la Confédération africaine de football (CAF) avait annoncé, via un communiqué publié sur son site officiel, que le pays hôte de l’édition 2025 de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) sera désigné le 10 février 2023 par le Comité exécutif de cette instance.

Ce matin, le patron de la CAF, le Sud-africain Patrice Motsepe a atterri à l’aéroport Rabat-Salé, non pour présider la réunion de son Comité exécutif mais seulement pour assister aux deux derniers matchs de la Coupe du monde des clubs Maroc 2022: le match de classement Al Ahly-Flamengo et la finale Real Madrid-Al Hilal.

Selon nos sources, des membres du ComEx de l’instance panafircaine ont interrogé le Sud-africain et son secrétaire général Véron Mosengo-Omba, lors de la réunion tenue en Algérie en marge du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), sur le lieu de la prochaine réunion devant initialement se tenir, ce vendredi, pour désigner le prochain pays hôte de la CAN 2025. Et à la surprise générale, Motsepe ignorait la programmation d’une quelconque réunion.

«Nous étions surpris de la réaction du président et du secrétaire général qui nous ont affirmé que la CAF n’avait jamais annoncé de date pour la désignation du pays hôte de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Pourtant, le communiqué était clair: le pays qui organisera l’édition 2025 sera connu le 10 février 2023», nous a déclaré, sous couvert d'anonymat, ce membre du Comité exécutif de l’instance panafricaine. Avant d’ajouter: «la CAF peut repousser la date de l’annonce, mais elle doit en fixer une nouvelle».

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Ce flottement de la Confédération africaine de football est une nouvelle preuve de la fumisterie de Motsepe dans les prises de décisions.

Le Sud-africain a déjà montré sa frilosité lors du CHAN algérien en fermant les yeux sur la mascarade de la cérémonie d’ouverture marquée par des propos haineux de Zwelivelile Mandla Mandela, petit-fils de Nelson Mandela, incitant les terroristes du Polisario au combat et par des cris racistes contre les Marocains.

Dans un communiqué, publié le dimanche 15 janvier, sur son site officiel, la CAF avait indiqué qu’elle a été informée de «certaines déclarations politiques émises lors de la cérémonie d’ouverture du CHAN, en Algérie, soulignant qu’elle va mener des investigations pour établir dans quelle mesure ces agissements violent les Statuts et Règlements de la CAF et de la FIFA».

Près d’un mois plus tard, la CAF, qui n’a toujours pas communiqué sur ladite enquête, met sa crédibilité et celle de son président en péril.