Walid Regragui, sélectionneur des Lions de l’Atlas, s’est exprimé en conférence de presse, ce dimanche 21 décembre au Complexe Moulay Abdellah de Rabat, après la victoire face aux Comores (2-0), en match d’ouverture de la CAN 2025.
Walid Regragui, sélectionneur des Lions de l’Atlas, s’est exprimé en conférence de presse ce dimanche 21 décembre au Complexe Moulay Abdellah de Rabat, après la victoire face aux Comores (2-0), en match d’ouverture de la CAN 2025.
«Un match d’ouverture est toujours difficile pour le pays organisateur, au vu des attentes. Cela fait deux ans de tension. La blessure de Romain Saïss dès l’entame, le penalty manqué… tout cela aurait pu nous faire douter. Mais nous avons rapidement corrigé nos défauts. Le score de 2-0 est mérité. Nous savons que nous allons monter en puissance», a d’abord déclaré le technicien marocain.
Concernant l’état de santé du capitaine des Lions de l’Atlas, sorti sur blessure à la 17e minute, Regragui a précisé: «Nous n’avons pas encore le diagnostic de Romain Saïss. Il a ressenti une douleur à l’arrière de la cuisse. Nous espérons pouvoir le récupérer durant la compétition».
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Le sélectionneur national est également revenu sur son choix de titulariser Soufiane Rahimi: «Je voulais un joueur rapide, un attaquant plus mobile, pour ne pas rendre les choses faciles à l’équipe adverse. Soufiane s’est beaucoup dépensé pour l’équipe. Face à des blocs bas, c’est toujours compliqué».
À propos du penalty et de l’échange entre Rahimi et Brahim Diaz, Regragui a tenu à clarifier la hiérarchie:«Le tireur officiel, c’est Soufiane. Ensuite, il y a Brahim et Azzedine Ounahi. Brahim a voulu se rassurer, mais au final, la hiérarchie a été respectée».
Le coach a ensuite analysé le déroulement de la rencontre: «L’avantage de cette année et demie de préparation, c’est que nous avons été confrontés aux mêmes scénarios. Nous savions qu’ils allaient craquer en deuxième mi-temps. Nous avons perdu de l’énergie, mais nous avons un bon banc. Nous avons repositionné des joueurs, et voilà. Les Comores ont toujours posé des problèmes à leurs adversaires. On savait qu’ils ne seraient pas faciles. Ils n’ont rien lâché, et c’est tout à leur honneur».
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En projection du prochain match face au Mali, prévu vendredi 26 décembre, Regragui s’attend à une opposition différente: «Face au Mali, ce sera un autre match. Ils ont beaucoup de joueurs de haut niveau. On aura peut-être moins le ballon. Ce sera un vrai test pour nous».
Le sélectionneur a également évoqué la situation d’Achraf Hakimi: «On a toujours besoin de Hakimi. Il n’y a aucune équipe qui peut se permettre de jouer sans son meilleur élément. C’est le meilleur joueur africain et l’un des meilleurs au monde. Nous n’avons pas pris de risques avec lui. Nous avons très envie de le récupérer, pas pour un match ou vingt minutes. Nous sommes persuadés qu’il jouera cette CAN et nous sommes impatients de le revoir».
Interrogé sur le changement historique du calendrier de la CAN, annoncé samedi par Patrice Motsepe, président de la CAF, Regragui a livré son analyse: «Il y a du bon et du moins bon. Cela va devenir de plus en plus difficile de s’imposer. Beaucoup de joueurs sont sous-cotés en club parce qu’ils jouent la CAN tous les deux ans. Et certains de nos meilleurs joueurs évoluent en Europe. Il faudra s’adapter. L’Afrique progresse et va encore grandir».
Enfin, le technicien marocain s’est montré satisfait de l’ambiance en tribunes: «Je suis satisfait des supporters. Tous ceux qui ont un billet méritent d’être au stade. Nous devons être unis et soudés. Ils doivent rester à nos côtés pendant toute la durée du match. Ce soir, c’était mieux que lors des derniers matchs. Je dis toujours que nous jouons à douze».
Regragui a conclu en saluant la prestation de Neil El Aynaoui: «C’est un joueur d’équipe. Il n’y a que les connaisseurs qui se rendent compte de son importance. Il court 12 kilomètres par match et soulage Sofyan Amrabat. Il nous apporte du volume au milieu de terrain. Il est bien éduqué. Les chiens ne font pas des chats. Son père est un champion».















