Walid Regragui, sélectionneur national, s’est exprimé en conférence de presse ce lundi 29 décembre au Stade Moulay Abdellah, à l’issue de la large victoire des Lions de l’Atlas (3-0) face à la Zambie, pour le compte de la 3ᵉ et dernière journée de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc-2025.
«Pour moi, le contenu est quasiment le même que lors de nos autres matchs. Mais inscrire un but très tôt change toute la donne», a d’abord expliqué le technicien marocain.
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Regragui a également tenu à saluer l’apport du public: «On joue à 12. On sent tout le pays derrière nous. Ils ont crié et chanté depuis la première minute. C’est un match référence en termes d’union. Mais désormais, chaque rencontre sera une finale».
Satisfait de l’état d’esprit affiché par son groupe, le sélectionneur a insisté sur la sérénité collective: «Les joueurs sont calmes, soudés et conscients de l’objectif. Il faut savoir gérer la pression positivement et se libérer. S’ils viennent célébrer avec moi après un but, tant mieux. Mais ce qui m’importe avant tout, c’est de gagner la Coupe».
Regragui est ensuite revenu sur ses choix tactiques, notamment les premières titularisations de Mohamed Chibi et Adam Masina, ainsi que la gestion du temps de jeu de Sofyan Amrabat: «Nous avons pu répartir les minutes et effectuer des changements assez tôt. Nous avons aussi protégé Achraf (Hakimi). Mon rôle est de préserver les joueurs pour qu’ils montent en puissance. À moi de faire les bons choix et de bien gérer».
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Concernant la profondeur de son effectif, il a rappelé: «Nous avons 28 joueurs, donc des options. Anas Salah-Eddine a ressenti une gêne à l’adducteur, et ceux qui débutent doivent être à 100%. Rien n’est figé. Il fallait voir tout le monde. Nous sommes une famille».
Le sélectionneur national a également souligné sa connaissance du championnat local: «Je connais très bien la Botola. Chibi est plus facile à intégrer, d’autant qu’il était déjà avec nous en Côte d’Ivoire. C’est une référence au niveau continental, avec son titre de champion d’Afrique remporté avec Pyramids la saison dernière».
À propos de Sofyan Amrabat, Regragui a tenu à lever toute ambiguïté: «Amrabat reste Amrabat. C’est un joueur capital. Il est arrivé avec une cheville diminuée, mais nous aurons besoin de lui. Il n’y a pas de titulaires indiscutables ni d’équipe-type. Nous aurons besoin de joueurs frais, physiquement et mentalement, pour les matchs à venir».
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Le technicien marocain a rappelé la difficulté historique de la compétition: «Cette CAN a toujours été compliquée. La phase de groupes sert de tour de chauffe pour amener les joueurs en huitièmes avec de la confiance. Nous restons humbles, mais avec l’obligation de nous qualifier. Ensuite, ce seront des matchs à élimination directe. Il faudra être unis et respecter nos adversaires. L’objectif, c’est l’union sacrée. On y va ensemble».
En conclusion, Regragui a évoqué la relation avec le public marocain: «Le Marocain est naturellement émotif, il a besoin de confiance. Après le nul contre le Mali, il y avait de la frustration. Nous voulons rendre les supporters heureux. Les joueurs veulent cette Coupe. Si nous faisons l’union sacrée, Dieu nous aidera».
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Les hommes de Walid Regragui affronteront le troisième de l’un de ces groupes: C (Nigeria, Tunisie, Tanzanie et Ouganda), D (Sénégal, RDC, Bénin et Botswana) ou E (Algérie, Burkina Faso, Soudan et Guinée-équatoriale).
La rencontre se tiendra le dimanche 4 janvier au Stade Moulay Abdellah de Rabat, à partir de 17h.
