Le sélectionneur des Lions de l’Atlas Walid Regragui était en conférence de presse, ce jeudi 25 décembre à la salle couverte du Complexe Moulay Abdellah de Rabat.
«Nous arrivons à la deuxième journée, après une importante première victoire. Nous rentrons dans la vraie compétition contre une équipe que nous connaissons très bien. Elle a beaucoup de potentiel avec de bons joueurs, habiles, qui auront à cœur de gagner, comme nous. Ce sera une vraie confrontation. Nous essayerons de nous qualifier dès vendredi. Nous savons qu’il y a beaucoup d’attente, nous sommes le pays organisateur. Nous sommes très satisfaits et nous assumons la pression», a d’abord lancé le technicien.
«Nayef Aguerd n’a jamais rien eu. Romain (Saïss) qui a ressenti une petite élongation, poursuit sa reprise. Pour Hakimi, ça suit son cours. Nos joueurs vont bien et nous avons un canal officiel pour donner les bonnes informations. Au cas où, il y a un plan A et un plan B. Donc à part Romain tout le monde est prêt», a poursuivi le coach au sujet de l’infirmerie.
«Abdelhamid (Aït Boudlal) est un talent énorme. Nous sommes certains que nous tenons une pépite pour le futur… et pourquoi pas pour le présent (match de demain). J’avais été critiqué quand je l’ai sélectionné il y a un an et demi, et là tout le monde demande sa titularisation. Mais il ne faut pas le griller. Nous verrons s’il va députer. J’ai beaucoup d’espoirs sur lui», a affirmé Regragui au sujet du défenseur central, présent à ses côtés en salle de conférence.
«Nous avons beaucoup de problèmes avec les blocs bas, mais nous sommes sur 19 victoires consécutives. Donc nous avons trouvé les solutions. On a manqué de courses dans les espaces et nous avions moins de possession lors du premier match, mais c’est pour user les adversaires. Nous avons les ressources mentales pour toujours les faire plier», a poursuivi le technicien.
«Nous avons l’avantage d’avoir des attaquants qui sont percutants dès leur entrée. Nous n’avons pas de remplaçants, mais des profils différents qui peuvent changer le cours du jeu», a déclaré Regragui au sujet du poste d’attaquant de pointe.
«Nous avons battu le Mali en 2004, mais ils nous avaient battu par 2 à 0 quelques mois auparavant en amical, au Maroc. Ils ont de la vitesse et de la qualité. D’ailleurs le Mali est un pays que j’aime. J’ai beaucoup d’amis maliens. Ils ont eu de grands joueurs. C’est un match difficile, mais fraternel. Nous sommes impatients de le disputer», a ensuite rappelé le technicien.
«Ce qui m’importe, c’est de gagner. Les grandes équipes ont toutes gagné mais aucune sur un score large. Certaines avec plus de panache. Tout le monde est motivé et il y a des talents dans toutes les équipes. Le seul avantage que nous avons, ce sont nos supporters. Pour le reste, tout est pareil: des pelouses magnifiques, des stades magnifiques… il faut que l’on sente que nous sommes à domicile», a ajouté Regragui.
Walid Regragui et Abdelhamid Ait Boudlal. Khalil Essalak
«Azzedine (Ounahi) est un métronome. Quand il est à son meilleur niveau, nous devenons une grande équipe. Il va grandir. Je lui ai donné ma confiance contre vents et marrées. Sa priorité a toujours été l’équipe nationale. C’est un joueur transformé dès qu’il porte le maillot. Il n’est pas lourd pour lui», a affirmé le coach au sujet du milieu de terrain.
Abdelhamid Aït Boudlal, défenseur central, était également présent: «nous sommes sérieux à chaque entraînement et nous sommes attentifs aux consignes. Nous sommes conscient de la responsabilité qui nous incombe».
«Je suis très heureux d’être aux côtés de grands joueurs et de pouvoir me développer. Vivre cette CAN arrive après un dur labeur et c’est un immense honneur», a témoigné le joueur, visiblement ému.
Pour rappel, les Lions de l’Atlas affrontent les Aigles du Mali, ce vendredi 26 décembre au Stade Moulay Abdellah à partir de 21h, pour le compte de la première journée de la phase de groupes de la CAN. Lors de leur entrée en lice, les coéquipiers de Brahim Diaz ont battu les Comores sur le score de 2 buts à 0.
