En marge du Championnat d’Afrique des Nations au Kenya, nous avons tendu le micro à des Kényans pour leur poser une question simple: «Que connaissez-vous du Maroc?». Le sourire est souvent la première réponse, avant que les souvenirs et les images ne se bousculent.
Très vite, le football s’impose comme fil conducteur. Le Wydad, le Raja ou encore la RS Berkane sont cités spontanément, preuve que les clubs marocains ont franchi les frontières et marqué les esprits. D’autres évoquent avec enthousiasme la beauté des villes marocaines, tandis que beaucoup rappellent les récents exploits des Lions de l’Atlas, devenus une fierté pour tout un continent depuis leur épopée au Mondial 2022 au Qatar.
La fierté s’exprime aussi autour des grands rendez-vous à venir. La Coupe du monde 2030, que le Maroc organisera aux côtés de l’Espagne et du Portugal, est mentionnée à plusieurs reprises, tout comme la CAN 2025, dont le Royaume sera l’hôte. Deux événements que nos interlocuteurs suivent de près, convaincus qu’ils renforceront encore l’image du Maroc en Afrique et au-delà.
Certains se remémorent leurs séjours à Marrakech, Rabat, Casablanca ou Fès, d’autres racontent l’ambiance unique d’un match au stade Mohammed V. Et quand la conversation dérive vers la gastronomie, le couscous devient le trait d’union, ce plat emblématique qui, même à des milliers de kilomètres, réveille les papilles et les souvenirs.
De ces échanges, une évidence ressort: le Maroc n’est pas seulement un pays de football, c’est une culture, une histoire et une hospitalité qui rayonnent bien au-delà de ses frontières.
