Dans la jungle, terrible jungle, le Lion a été agressé, hier soir. La chanson du film Disney «Le Roi Lion», légèrement revisitée pour l’occasion, résume parfaitement la barbarie qu’ont subie les joueurs de l’équipe nationale marocaine des moins de 17 ans, à Oran.
Au coup de sifflet final de leur match contre la sélection locale, les joueurs de cette dernière, pourtant vainqueurs, se sont attaqués au gardien des Lionceaux, Taha Benghzel. Les images sont choquantes: l’ensemble de l’équipe algérienne a entouré le portier marocain, lui assénant des coups à la tête et sur le corps. Et pour ne rien arranger, une partie du public a envahi le terrain et s’est attaquée aux jeunes joueurs marocains. Le tout sans que les forces de l’ordre n’interviennent. Où est la sécurité? Il faut bien croire que dans un Etat failli, les rudiments du maintien de l’ordre font défaut.
L’incroyable quantité de haine dégagée, contre des enfants venus s’amuser, dépasse toutes les limites. Dépasse l’invraisemblable. Leur unique «crime»: être Marocains.
En agissant de la sorte, les joueurs algériens et leurs supporters montrent qu’ils poursuivent, sur un terrain de football, la politique des caporaux au pouvoir, ces vieux séniles, souffrant des pires tares psychologiques et physiques, qui n’ont qu’un objectif: porter des coups à n’importe quel prix contre le Royaume millénaire qui leur renvoie l’image d’un pays, créé et nommé par la France, et qui a à peine l’âge d’un nourrisson à l’échelle des Etats.
Des genres de Scar assoiffés de pouvoir et de légitimité, écartés et isolés sur la scène internationale, et jaloux des rois Mufasa et Simba, qui œuvrent pour la paix et la prospérité entre les peuples de la savane.
Comme dans le film, leur rancœur les pousse à s’allier aux hyènes (les séparatistes du polisario) pour nuire au Royaume. Mais, la junte ne sait pas que c’est cette même alliance qui allait causer sa propre perte.
Il y a des décennies, feu Hassan II disait qu’«entre le Maroc et Tunisie, il y a un grand zoo». Les événements d’hier lui donnent raison, comme en témoigne le message sidérant du président algérien Abdelmadjid Tebboune posté sur son compte Twitter après le match (ou le combat): «Des Lionceaux qui étaient des Lions sur le terrain. Merci, champions arabes, pour ce que vous avez donné. Félicitations à l'Algérie pour la Coupe arabe des jeunes.» Pauvre bonhomme, indigne de la fonction présidentielle.
Le chef d’état-major, Saïd Chengriha, lui a emboité le pas, apportant la preuve qu’un terrain de foot est devenu une aire de combat pour les gérontes qui règnent dans la jungle algérienne.
Et les Algériens dans tout ça? Malheureusement, il se sont laissés entraîner dans la guerre des peuples que la junte cherchait à tout prix à leur imposer.