La CAF et son président Patrice Motsepe ont présenté leurs condoléances aux proches d’Ahmed Faras, figure inoubliable du football marocain et africain, décédé ce mercredi 16 juillet à l’âge de 78 ans après un long combat avec la maladie.
«Dr Patrice Motsepe, Président de la Confédération Africaine de Football, exprime sa profonde tristesse après le décès de l’ancien attaquant des Lions de l’Atlas, vainqueur de la CAN 1976, Ahmed Faras. Le Président de la CAF exprime ses sincères condoléances, ainsi que celles de la Confédération Africaine de Football, à la famille d’Ahmed Faras, à la Fédération Royale Marocaine de Football(FRMF), et au peuple du Royaume chérifien», a écrit la CAF dans son communiqué.
Originaire de Mohammédia, Faras aura marqué de son empreinte l’histoire du football marocain, tant par son parcours en club qu’en sélection nationale. Fidèle au SC Chabab Mohammédia durant toute sa carrière, il incarne l’exemple même de la loyauté sportive. De ses débuts en 1964 jusqu’à sa retraite en 1982, il aura consacré 17 années à défendre les couleurs du club de sa ville natale, le menant au sommet du championnat national en 1980.
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Attaquant redoutable, fin technicien et meneur d’hommes, Ahmed Faras a brillé par son sens du but et son élégance sur le terrain. Meilleur buteur du championnat en 1969 et 1973, vainqueur de la Coupe du Trône à deux reprises (1972, 1975), il aura aussi offert à son club la Supercoupe nationale (1975) et une consécration maghrébine en remportant la Coupe du Maghreb des vainqueurs de coupe en 1973.
Mais c’est sous le maillot de l’équipe nationale que Faras est devenu une véritable légende. Capitaine exemplaire, il a participé à la Coupe du monde 1970 au Mexique (première apparition du Maroc dans la compétition) avant d’offrir au Royaume son unique titre continental en Coupe d’Afrique des nations, en 1976, en Éthiopie. Cette même année, il est également élu meilleur joueur de la CAN, consacrant ainsi son statut de référence du football africain.
En 1975, il devient le tout premier Marocain à décrocher le prestigieux Ballon d’or africain, une récompense qui reste encore aujourd’hui l’un des plus grands honneurs individuels du football marocain.
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En dehors des terrains, Ahmed Faras était une figure respectée, discrète, mais profondément attachée aux valeurs du sport. Son départ laisse un grand vide dans le cœur des Marocains, notamment à Mohammédia, où il reste une idole indétrônable.
فوزي لقجع في زيارة لأحمد فرس. DR
