C’est donc ce soir que le monde du football connaîtra l’identité du nouveau Ballon d’or. Les pronostics vont vers deux joueurs en particulier: Dembélé et Yamal, les mieux placés pour succéder à Rodri. Et les autres candidats alors?
Il y a un indice: Dembélé et Yamal sont actuellement blessés et donc disponibles pour la soirée de gala. Alors que les autres candidats, notamment les joueurs du PSG, y compris Hakimi, se trouveront à Marseille pour jouer le Classique face à l’OM. Ça veut dire que, sauf énorme surprise, aucun parmi eux ne gagnera la plus grande récompense individuelle du monde du football. C’est en tout cas ainsi que beaucoup voient la cérémonie de ce soir, manière de dire que le coup est joué d’avance.
La victoire (sous toutes réserves) de Dembélé offrirait une belle publicité pour les promoteurs de ce sport. Nous parlons d’un joueur talentueux, mais qui revient de loin. A Barcelone, où il était arrivé avec la réputation d’un futur crack, il fut plus moqué qu’admiré. Il lui manquait le sérieux, la discipline. Son ancien coéquipier, Umtiti, disait: «Au Barça, on m’a demandé de joindre Ousmane chaque matin pour savoir s’il s’était réveillé».
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Incroyable, non? Mais Ousmane Dembélé s’est bien repris depuis. Il a beaucoup travaillé. Au point d’accomplir une saison (une demi-saison, diront les puristes) stratosphérique, porté par une équipe du PSG au collectif extrêmement bien huilé. La publicité pour le sport-roi, elle est là. Le travail paie. En étant sérieux, méritant et persévérant, on a le droit à cette fameuse seconde chance. C’est une leçon de foot mais aussi de vie. Les promoteurs du sport et les annonceurs adorent ce genre d’histoire, d’exemple, de morale.
Comment peut-on passer d’un joueur qui a du mal avec le réveil du matin à un possible Ballon d’or? Eh bien, la réponse s’appelle: par le travail!
La réussite d’un Dembélé offre ainsi un beau modèle et un motif d’espoir pour les jeunes. En parlant de jeunes, Yamal, 18 ans à peine, nous a certainement offert le plus beau frisson foot de la saison. Pour les puristes, il est déjà, en valeur absolue, le number one mondial. Tout comme Dembélé, Yamal a tout du modèle à suivre et du parfait Ballon d’or, qu’il le gagne ce soir ou plus tard.
D’autres joueurs nous ont procuré cette sensation de planer. Cas de Hakimi, le prince gladiateur, du délicieux Vitinha à la technique si raffinée, en plus de Pedri et de Rafinha. Entre autres.
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Pour Hakimi, on voit mal comment il n’intégrerait pas le top 3, le top 5, au pire le top 10. Au-delà, on peut légitimement crier au scandale. Mais le Lion de l’Atlas doit absolument gagner, par ailleurs, le Ballon d’or africain, qui lui a échappé de peu l’année dernière.
Après Faras, Zaki, Timoumi et Hajji, Hakimi serait le cinquième «doré» marocain. C’est un club très fermé auquel des légendes comme Dolmy ou Bouderbala, pour ne citer que ces deux-là, n’appartiendront jamais. En soi, c’est un accomplissement fantastique.
















