Le TP Mazembe ne digère toujours pas son élimination dès le stade des quarts de finale de la Ligue des Champions par le Raja de Casablanca (2-0, 1-0). Le club congolais a, aussitôt le match retour terminé, saisi la Confédération africaine de football se plaignant de l’attitude des joueurs du Raja de Casablanca, qui seraient entrés en confrontation avec les supporters du TP Mazembe.
24 heures plus tard, l’instance panafricaine a rendu son verdict. La CAF a décidé de poursuivre “l'enquête sur l'affaire (en cours). Les officiels du Raja sont ainsi tenus d'envoyer leurs commentaires relatifs à l'incident, le 15 mars 2020 au plus tard. De plus, ils doivent se présenter devant le jury disciplinaire lors de leur prochaine réunion pour une audition officielle”, a écrit l’instance panafricaine dans un communiqué publié sur son site officiel. La CAF a également suspendu provisoirement Iliass Haddad.
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Seulement, la vérité est ailleurs. Le Raja, qui a subi toutes les formes de provocation et d’intimidation durant son séjour à Lubumbashi, enverra dans les prochains jours son rapport à la commission de discipline de la CAF. Dans ce dernier, les Verts, preuves à l’appui, vont révéler à l’instance dirigeante du football africain les abus dont a été victime leur délégation.
Le club casablancais qui a reçu la délégation du TP Mazembe et son président, Moïse Katumbi, dans les meilleures conditions, a eu droit à un accueil catastrophique, notamment au niveau du terrain.
Conformément aux règlements de la CAF, l’équipe visiteuse a le droit d’accéder à la pelouse 1H30 avant le début de la rencontre. Chose qui a été refusée aux joueurs du Raja, qui ont dû attendre l’intervention du personnel de la CAF pour fouler l’aire de jeu. En essayant de retourner aux vestiaires, les coéquipiers d’Anas Zniti ont de nouveau trouvé la porte fermée et se sont retrouvés près du public des Corbeaux. Ils ont été la cible de crachats, de jets de projectiles, d’agression et d’insultes. Résultat: Rahimi a reçu un coup de bâton et est tombé par terre. En réaction, Ilyas Hadad a voulu frapper le spectateur, d’où la fameuse vidéo qui fait le tour de la toile et qui lui a coûté la sanction de la CAF.
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Ce n’est pas tout. Les dirigeants rajaouis avaient sécurisé le vestiaire 4 heures avant le match car il est de notoriété publique que dans certains terrains d’Afrique, des gaz visant à droguer les joueurs soient propagés dans les vestiaires. Le Raja a donc nettoyé et sécurisé le vestiaire bien avant le match, mais 10 minutes après le début de la partie, les 4 personnes de la délégation du Raja, qui surveillaient le vestiaire, ont été attaqués par des personnes non identifiées. Ils ont ouvert le vestiaire de l’extérieur et frappé le personnel des Verts. Cette agression a poussé le staff du Raja à passer la période entre les mi-temps sous les gradins du stade du TP Mazembe.
Malgré cette journée cauchemardesque, les Rajaouis ont atteint leur objectif, en revenant avec leur ticket pour les demi-finales.