Qui l’eut cru? Les Lionceaux viennent de gagner le Mondial du Chili, en battant l’Argentine en finale et la France en demi-finale. Et de la manière la plus incontestable possible. C’est juste les meilleurs qui ont gagné. Et les meilleurs, c’est les Marocains.
Le Maroc du foot avait une grande faiblesse: la formation, les jeunes. Derrière les A, c’était le désert. Les équipes de jeunes n’arrivaient à percer nulle part. Mais ça, c’est de l’histoire ancienne. Après les U23 ou les A’ (ou encore les Olympiques) qui ont gagné, haut la main, le CHAN africain, voilà les U20 qui viennent d’exploser le plafond des possibles. Ils sont champions du monde.
Il est trop tôt pour analyser quoi que ce soit. La finale Maroc–Argentine (2-0) vient à peine de se conclure. On a juste le temps de savourer, de déguster, en mettant la main sur un trophée que l’on croyait interdit, inaccessible.
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Depuis le premier match dans ce Mondial du Chili jusqu’à la finale, les Lionceaux ont multiplié les exploits. A chaque match son héros. Nous avons vu briller des défenseurs, des attaquants, et même des gardiens: en demi-finale contre la France, les trois gardiens marocains ont foulé la pelouse, un record. Benchaouch a multiplié les arrêts avant de sortir sur blessure, Gomis l’a remplacé de la plus belle des manières, et Mesbahi est rentré expressément pour la séance des penalties: il a arrêté le dernier tir des Coqs français, synonyme de qualification pour les Marocains.
Et que dire des autres héros? Et on commence par qui, au fait?
En finale face à l’Argentine, Zabiri a trouvé le moyen de planter un doublé, et dès la première mi-temps s’il vous plait. Avant ce match de la consécration finale, tout le monde ne jurait que par le petit Yassine Gessime (aujourd’hui à Dunkerque, en Ligue 2 française, en attendant une belle promotion en France ou ailleurs). Et avant, on ne parlait que de Maâmma, le maestro. Et avant encore, on ne parlait que de Bakhty, la tour de contrôle défensive. Ou de Benchaouch, le gardien qui ne laisse rien passer. Et d’autres encore et encore.
Et que dire du coach Mohamed Ouahbi qui a géré ses matchs, l’un après l’autre, comme un maitre. Il y a encore quelques semaines, il était un illustre inconnu. Le voilà champion du monde.
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Les U20 marocains viennent de monter sur le toit du monde. Une performance extraordinaire. Et c’est mille fois mérité. En face, l’Argentine a lutté mais sans jamais y arriver. Le Maroc était simplement trop fort. Rien ne pouvait lui résister.
Bravo les garçons et félicitations au Maroc du foot. Les U20 viennent d’écrire l’une des plus belles pages du palmarès du football marocain. Sans doute la plus belle. Arrêtons tout et savourons, dégustons et remercions nos Lionceaux.
