Dans la nuit du dimanche au lundi, le monde du football s’est arrêté un instant à Santiago du Chili. Là-bas, au mythique Estadio Nacional, les Lionceaux de l’Atlas ont écrit l’une des plus belles pages de l’histoire du sport marocain. En battant l’Argentine (2-0), sextuple championne du monde de la catégorie, les hommes de Ouahbi ont offert au Royaume un premier titre planétaire. Un sacre d’une portée universelle, salué par toute la presse mondiale.
De L’Équipe au New York Times, en passant par Marca, A Bola, Globo Esporte ou Emol, les journaux les plus prestigieux ont célébré l’exploit marocain avec admiration. Le quotidien français L’Équipe parle d’un «sacre historique», qui «confirme la montée en puissance du football marocain sur la scène internationale».
Le journal décrit un match «plein de maîtrise et d’intelligence», marqué par le doublé de Yassir Zabiri, ce gaucher inspiré qui a transformé deux ballons en or aux 12ᵉ et 29ᵉ minutes, et par le calme impérial de son capitaine Othmane Maamma, élu meilleur joueur du tournoi.
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En Espagne, Marca et Mundo Deportivo se sont enflammés pour Maamma, «le numéro 7 marocain à l’âme de star et au football total». Le premier vante «sa puissance, sa technique et son courage dans le un contre un», tandis que le second ose une comparaison flatteuse: «une aura de Cristiano Ronaldo, des dribbles de Lamine Yamal». Pour la presse ibérique, le jeune ailier du Watford incarne «le nouveau Maroc, audacieux, fier et moderne».
Au Portugal, A Bola salue «le bis portugais» de Zabiri, joueur du Famalicão, auteur «d’un coup franc parfait et d’une volée magistrale». Le quotidien raconte les détails d’une finale haletante, l’intensité du duel, l’innovation du «VAR light», et le soutien du public chilien, acquis à la cause marocaine.
De l’autre côté de l’Atlantique, l’Amérique s’est inclinée devant la rigueur et la maturité tactique du Maroc. The New York Times s’émerveille devant «une équipe technique, disciplinée, capable de défendre et de frapper avec précision». Le journal note que l’Argentine, pourtant invaincue jusque-là, n’a jamais trouvé la clé face à «un bloc marocain compact, intelligent et courageux». ESPN résume l’histoire en une phrase: «Le Maroc surprend l’Argentine».
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En Amérique du Sud, où se jouait le tournoi, le quotidien chilien Emol parle d’un «moment d’histoire à Santiago». Il raconte la ferveur des 43.000 spectateurs, les applaudissements du public chilien pour le Maroc, et la joie partagée d’un peuple conquis. «le Maroc a frappé un grand coup», écrit le média.
Même ton admiratif au Brésil, où Globo Esporte célèbre «le nouveau roi d’Afrique». Zabiri, meilleur buteur du tournoi, est décrit comme «un attaquant au pied gauche magique», tandis que Maamma reçoit les éloges pour son rôle de meneur et d’inspirateur.
En Italie, Corriere dello Sport salue «une victoire fondatrice»: «Le Maroc a gagné à sa première participation. Zabiri a fait tomber l’Argentine et offert à l’Afrique un nouveau triomphe».
Dans le monde arabe, les mots prennent un accent d’émotion. Arriyadiyah d’Arabie saoudite raconte le parcours de Mohamed Ouahbi, l’architecte du rêve, formé à Anderlecht et revenu au pays avec la rigueur européenne et l’âme marocaine. «Pas d’excuses, pas de regrets», répète-t-il à ses joueurs, un slogan devenu devise nationale. En Égypte, Al-Ahram titre sur «le magicien Yassir Zabiri» et énumère ses chiffres: cinq buts, quinze tirs cadrés, trois passes décisives, une efficacité redoutable. «Le nouveau visage du football marocain», conclut le journal.
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Partout, la presse mondiale voit dans ce triomphe bien plus qu’une victoire. C’est la consécration d’un projet, d’une génération, d’un rêve forgé dans la discipline, la foi et le travail.
Sous les projecteurs de Santiago, les Lionceaux de l’Atlas ont fait chavirer la planète football. Et ce soir-là, à travers les mots des journalistes du monde entier, c’est tout le Maroc qui a brillé, comme une étoile nouvelle sur le firmament du football mondial.
































