«Le Maroc gagnera la Coupe du monde dans les dix ans»: Le pari fort du journaliste Geoffroy Garétier

Les Lions de l'Atlas laissent éclater leur joie sur la pelouse, à un des matchs qu'ils ont disputé lors de l'édition 2022 de la Coupe du monde, qui a pris fin le 18 décembre à Doha, au Qatar.

Les Lions de l'Atlas laissent éclater leur joie sur la pelouse, à un des matchs qu'ils ont disputé lors de l'édition 2022 de la Coupe du monde, qui a pris fin le 18 décembre à Doha, au Qatar. . DR

Pour le spécialiste du football et journaliste à Canal+, les Lions de l’Atlas peuvent soulever la Coupe du monde d’ici 2034, symbole d’un football marocain en pleine maturité.

Le 17/12/2025 à 11h12

Geoffroy Garétier, journaliste sportif, aujourd’hui consultant pour Canal+, a livré une analyse rapide mais très élogieuse du football marocain, saluant une évolution structurelle profonde et durable:

«On n’est plus dans le bricolage, avec des pelouses moitié terre battue. Aujourd’hui, le Maroc dispose de vrais équipements, dignes des grands pays européens», affirme-t-il lors de l’émission Late football club sur Canal+foot, soulignant la transformation des infrastructures et de la formation au Maroc.

Co-organisateur de la Coupe du monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal, le Royaume devrait même, selon lui, accueillir une finale historique, dans le stade Hassan II de Casablanca, toujours en construction:

«J’espère que ce ne sera ni au Camp Nou ni au Bernabéu, parce que c’est du déjà-vu. Une finale au futur stade Hassan II de Casablanca, avec 115 000 places, ce serait magnifique, le plus grand stade de football du monde. Parce que les Marocains méritent d’organiser une finale de Coupe du monde et pas simplement, quelques matchs.»

Et au niveau de la sélection, le constat est tout aussi positif: «L’effectif est magnifique et hyper compétitif. On a Achraf Hakimi, qui est le Ballon d’Or africain, mais aussi des joueurs formés aux Pays-Bas, en Espagne et en France, et qui sont de plus en plus forts», insiste Garétier.

Au-delà du football, l’ex-rédacteur en chef à L’Équipe met en avant un contexte global favorable: «C’est un pays qui se développe économiquement et sportivement. Le Maroc est dans le top 5 africain en termes de PNB (produit national brut, NDLR) et de développement humain, et ça compte énormément pour franchir un cap.»

Pour lui, le Mondial 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique (11 juin – 19 juillet 2026) servira de tremplin au Lions de l’Atlas: «J’attends d’eux qu’ils soient en huitièmes ou en quarts. En 2030, je les vois en demi-finales, comme en 2022 au Qatar, mais moi je cite plutôt 2034.»

Organisée en Arabie saoudite, la Coupe du monde 2034 pourrait offrir un contexte au Lions de l’Atlas, proche de celui du Qatar 2022, «dans un environnement arabo-musulman, et ils ont encore le temps d’aller plus loin, rajoute-t-il, avant de conclure sans détour, Sincèrement, c’est mon pari du moment. Je pense que je vais le gagner: Dans les dix ans, le Maroc gagnera la Coupe du monde.»

Par La Rédaction
Le 17/12/2025 à 11h12