Durant cette trêve internationale, plusieurs joueurs ont fait leurs débuts en tant que titulaires et ont su saisir l’occasion pour prouver, aux yeux de tous, mais surtout à Walid Regragui, qu’ils méritent de porter le maillot de l’équipe nationale. Pour d’autres, en revanche, les performances n’ont pas été aussi convaincantes.
Les gagnants
Pour commencer, personne ne pourra nier que Youssef Belammari est l’une des grandes révélations de ce stage. Le nouvel arrière gauche du Raja de Casablanca a apporté une grande sérénité dans son couloir. Titulaire lors des deux matchs, il a joué l’intégralité des rencontres et délivré une passe décisive lors du premier match. Belammari a unanimement convaincu. Sur ces deux rencontres, il a obtenu des notes de 7,9 et 7,1, décernées par le site de statistiques SofaScore, ce qui prouve la qualité de ses prestations.
Jamal Harkass a également été une satisfaction. Aligné aux côtés de Nayef Aguerd lors des deux confrontations, il a su apporter un équilibre à la charnière défensive. Quelques erreurs mineures ont été relevées, mais rien de trop grave pour une première. Le défenseur du WAC a convaincu malgré les sifflets de certains supporters. Après le match, Regragui a pris sa défense: «Harkass jouait pour la sélection nationale, pas pour son club. C’est dommage, mais la pression ne l’a pas affecté».
Le Maroc est qualifié en tant que pays organisateurs. Les Lions de l'Atlas occupent également la première place deu groupe B avec 12 points (+13),) devant le Gabon (7 pts, +1), la Centrafrique (3 pts, -9) et le Lesotho (1 pt, -5).. FRMF
Comme à son habitude, Soufiane Rahimi continue de prouver qu’il est prêt à tout donner. Devenu un leader sur le front de l’attaque, il a inscrit un but, délivré une passe décisive et provoqué un penalty, étant impliqué dans trois des neuf buts inscrits lors de cette double confrontation.
Le petit Eliesse Ben Seghir fait également partie des grands gagnants. Resté sur le banc lors du précédent rassemblement, au mois de septembre, il a été titularisé sur les deux rencontres avec deux réalisations. Auteur de trois buts et d’une passe décisive en quatre matchs sous le maillot des Lions de l’Atlas, Ben Seghir s’impose déjà comme un atout majeur.
Quant à Achraf Hakimi, Nayef Aguerd, Munir El Kajoui, Azzedine Ounahi et Yassine Bounou, ils restent des titulaires indiscutables. Leur place au sein de l’équipe nationale n’est remise en question que dans des situations exceptionnelles.
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Les perdants
Malgré un but inscrit sur penalty lors du second match, Youssef En-Nesyri peine toujours à retrouver son efficacité. Muet lors des derniers rassemblements, l’attaquant de Fenerbahçe semble avoir perdu son instinct de finisseur.
Abdelhamid Aït Boudlal, Adam Aznou, Salaheddine Chihab et Mohamed Chibi n’ont pas eu la chance de fouler la pelouse, restant sur le banc pendant les deux matchs. Le défenseur Abde Abqar, quant à lui, a pu disputer quelques minutes lors de la première rencontre, remplaçant Nayef Aguerd, sorti sur blessure.
Depuis la dernière CAN 2023 en Côte d’Ivoire, Amine Adli semble perdu avec l’équipe nationale. Le numéro 21 du Bayer Leverkusen devra rapidement retrouver ses repères, d’autant plus que son poste est désormais très concurrentiel avec l’arrivée de jeunes talents comme Osame Sahraoui, ainsi que les retours de Brahim Diaz et Hakim Ziyech.
Enfin, Ayoub El Kaabi et Sofyan Amrabat, auteurs de prestations assez quelconques, devront eux aussi se ressaisir rapidement sous peine de voir leur statut être remis en question.