Suspendu de toute activité en relation avec le football pour une durée de six ans depuis 2015, Sepp Blatter a encore saisi l’occasion de défendre la fédération internationale de football. Le suisse défend le bilan de son exercice à la tête de la FIFA.
En dépit de son implication directe dans plusieurs scandales financiers et notamment celui du paiement déloyal de 1,8 M€ à Michel Platini en février 2011, l’ancien patron de l’instance internationale est convaincu que la “FIFA n’est pas une mafia”, c’est du moins ce qu’il a affirmé dans un entretien accordé à Marca. Il a, par ailleurs, estimé que ceux qui l’ont affirmé doivent le rectifier.
Concernant le fonctionnement de la FIFA, Sepp Blatter a reconnu la nécessité de procéder à des changements. “Ce sont des personnes individuelles impossibles à contrôler. Quand je suis arrivé, il y avait onze personnes qui travaillaient. Il y en a huit cents maintenant. Dans le football à l'époque, il n'y avait pas de problème, car il n'y avait pas d'argent,” a précisé Sepp Blatter. Il préconise des améliorations dans l’organisation de base en instaurant un code d’obligations à contrôler de l’extérieur.
Des regrets, le suisse en a. Il regrette de ne pas avoir écouté sa famille qui lui conseillait de prendre sa retraite. “A 62 ans, les gens prennent leur retraite et j'ai passé 17 ans à travailler pour la FIFA,” s’est reproché l’ancien patron de l’instance zurichoise.
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