Les Lions de l’Atlas étaient attendus ce vendredi, deux mois après le fiasco de la CAN 2021. Mais oublier l’élimination face à l’Egypte en quart de finale et se concentrer sur les barrages du Mondial: c’est plus facile à dire qu’à faire.
La pire mi-temps sous l’ère Halilhodzic
Surpris par l’intensité du match, Vahid Halilhodzic et ses joueurs ont mis du temps à comprendre que les Congolais jouaient le match de leur vie. Sur le terrain, les coéquipiers d’Achraf Hakimi ont eu du mal à échanger, mettant du temps à retrouver leurs repères.
En décidant de sortir un système en 3-5-2 (à la Conte) aussi frileux qu’inopportun face à la RDC, Vahid Halilhodzic a commis une grosse boulette, lui qui a joué quasiment tous les derniers matchs en 4-4-2. Avec cette organisation, bricolée en quelques séances d'entraînement, la sélection nationale a semblé totalement perdue
Pendant la première période, jamais la sélection marocaine ne s'est montré dangereuse et ne méritait pas de prendre l'avantage. En dehors de deux corners obtenus lors des dix premières minutes de jeu, il n’y avait pas eu grand-chose à se mettre sous la dent.
Ce sont pourtant les Léopards qui eurent la première vraie occasion, transformée en but par Yoane Wiss. Ce dernier ouvre le score à la 12e d’une frappe excentrée à l’extérieur de la surface, piégeant Romain Saiss et Yassine Bounou. Il allait même répliquer à la 29e, profitant d’une baisse de régime des Marocains.
A la pause, les Lions étaient menés (1-0), sans qu’on n’y trouve rien à dire et les statistiques n'incitaient pas à la confiance.
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Les Lions et les penalties, un passage à vide
Contre la RDC, Ryan Mmaee a manqué un penalty, qui aurait pu offrir l’égalisation au Maroc. Un échec de plus en plus fréquent dans l’exercice depuis quelques années.
On joue la 54e minute du match quand l’attaquant du club hongrois, Ferencvaros, s’élance frapper son penalty et envoie le ballon dans le ciel de Kinshasa. Un geste qui laisse une désagréable impression de déjà-vu.
On se rappelle tous du fameux penalty manqué de Hakim Ziyech contre le Bénin, en 8es de finale de la CAN 2019 en Egypte. L’actuelle star de Chelsea avait pourtant l’occasion de qualifier le Maroc pour les quarts lors de la dernière minute de la deuxième période (93e).
En janvier dernier, Youssef En-Nesyri a fait de même contre les Comores, lors de la deuxième journée de la phase de groupes de la dernière CAN au Cameroun. Mais heureusement, cet échec n’avait pas influencé le score final : 2-0 pour les Lions. Difficile de trouver une réelle explication à ce phénomène.
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El Kaabi-Tissoudali, sauveurs de Vahid
C’est à la 76e minute de jeu que coach Vahid a compris qu’il devait donner un nouveau coup de fouet à son secteur offensif, en lançant Ayoub El Kaabi et Tarik Tissoudali à la place de Youssef En-Nesyri et Ryan Mmaee. Et cela a bien fonctionné.
Le duo a dynamisé l’attaque marocaine, en apportant du danger à la défense adverse. Six minutes seulement après son entrée en jeu, Tissoudali égalise d’une belle demi-volée, suite à une passe... d’El Kaabi.
En fin de match, les joueurs marocains ont montré un peu plus de choses en attaque, mais ne sont pas parvenus à concrétiser leur domination. Bref, les Lions ne sont pas guéris et il y a du boulot en perspective pour le sélectionneur national, sachant que trois jours seulement nous séparent de la réception des Léopards à Casablanca.
