Qui héritera des Reds et du PSG de Messi, Neymar et Mbappé ? Huit affiches seront tirées au sort entre équipes du chapeau 1, têtes de série ayant décroché la première place en phase de groupes, et équipes du chapeau 2, au sein duquel plusieurs grands d'Europe ont échoué.
Au jeu des probabilités, Liverpool a plus d'une chance sur deux d'hériter soit du Real Madrid, pour un remake de la dernière finale remportée par les Espagnols (1-0), soit du Bayern Munich.
Bayern-Liverpool est même le tirage le plus probable de cette cérémonie, qui s'explique par les restrictions imposées par l'UEFA à ce stade de la compétition : deux clubs de même pays ne peuvent pas s'affronter, ni deux clubs ayant fait partie du même groupe.
Les Reds ne peuvent donc pas retrouver leurs compatriotes anglais - Chelsea, Manchester City et Tottenham - et les Bavarois évitent Dortmund, Leipzig et Francfort.
En fin de cycle si l'on en juge par leurs résultats décevants en Premier League (neuvièmes, à dix points du podium), les joueurs de Jürgen Klopp n'en demeurent pas moins redoutables en Europe, avec une seule défaite lors de la phase de groupes, contre Naples (4-1) dans son bouillant stade Diego Armando Maradona.
S'en est suivie une série de victoires contre l'Ajax, les Rangers de Glasgow, et une revanche à Anfield contre les Napolitains (2-0), seule défaite des Italiens cette saison toutes compétitions confondues, où même Mohamed Salah et Darwin Nunez, en difficulté en Championnat, ont été décisifs.
La "MNM" en épouvantail
Si d'aventure les Bavarois évitaient Liverpool, ils pourraient se frotter à des adversaires plus abordables, comme Bruges ou Francfort, mais aussi à d'autres grands noms comme l'AC Milan ou le PSG.
Le club parisien a laissé échapper la première place de son groupe au profit de Benfica au bout du suspense, quand Joao Mario a inscrit un sixième but contre le Maccabi Haïfa (90e+2), donnant un avantage aux Lisboètes au nombre de buts inscrits à l'extérieur, le 7e critère de départage...
Si Paris est aujourd'hui friable défensivement et compte encore trop sur son trio Messi-Neymar-Mbappé en attaque, rien ne dit qu'il n'aura pas gommé ses imperfections en février, à l'heure des huitièmes de finale, tant sa marge de progression est encore importante.
Seule équipe française encore en lice à ce stade de la compétition, le club de la capitale peut donc également retrouver Manchester City, Chelsea ou le Real Madrid de Karim Benzema, son bourreau dès les huitièmes lors de l'édition précédente.
De la même façon, Madrid et Chelsea peuvent hériter de l'Inter Milan, contrairement au Bayern, qui était dans sa poule. Sortis du groupe le plus relevé aux dépens du FC Barcelone, les Interistes pourraient jouer les trouble-fête.
Contre City par exemple. Parmi les équipes que les joueurs de Pep Guardiola pourraient tirer, l'Inter est la plus probable.
Avec son prodige norvégien Erling Haaland en attaque, City semble encore mieux armé que la saison passée et vise toujours la Ligue des champions, objectif premier de ses propriétaires émiriens. Les Citizens sont toujours invaincus dans cette campagne européenne.
À l'inverse, les Portugais de Porto et Benfica apparaissent comme les clubs les plus abordables du chapeau 1. Mais leur présence seule suffit à inspirer la crainte..