Affaire RSB-USMA: le TAS assène une nouvelle claque à l’Algérie

Le siège du Tribunal arbitral du sport (TAS).

Le siège du Tribunal arbitral du sport (TAS).. DR

Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à Lausanne a rejeté la demande urgente de la Fédération algérienne de football (FAF) d'ouvrir le dossier du match entre l'USMA et la RSB pour les demi-finales de la Coupe de la CAF.

Le 03/05/2024 à 16h52, mis à jour le 03/05/2024 à 17h17

Selon des sources proches du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à Lausanne, en Suisse, ce dernier a rejeté la demande urgente de la Fédération algérienne de football d'ouvrir le dossier du match entre l'Union Sportive de la Médina d'Alger et la Renaissance sportive de Berkane pour les demi-finales de la Coupe de la Confédération Africaine de Football. Le dossier a été classé parmi ceux qui suivront la procédure normale et seront examinés après le match retour de la finale qui se tiendra au Caire le 19 mai prochain.

Le 26 avril dernier, le TAS avait également rejeté la requête urgente de la FAF visant «à suspendre immédiatement» l’exécution de la décision de la CAF qui avait validé les maillots de la RSB, floqués de la carte intégrale du Royaume.

«Cette demande a été rejetée ex parte par la présidente de la Chambre d’appel du TAS», explique l’instance dans un communiqué publié ce jeudi 2 mai.

Toutes les décisions de la CAF contre l’attitude de la partie algérienne restent ainsi valables. À commencer par la qualification de la RS Berkane en finale de la Coupe de la CAF.

Dans son communiqué, le Tribunal de Lausanne rappelle à ce titre que les «appelants», soit la FAF,  «demandent l’annulation de la décision de la CAF» et veulent arracher un jugement disant que «le maillot de la RS Berkane, que les appelants considèrent comme présentant un message politique, contrevient aux lois sur le jeu, aux règlements de la CAF et ceux de la FIFA».

La commission de discipline de l’instance africaine devrait statuer sur d’autres sanctions à l’encontre de l’USMA, voire de la Fédération algérienne. De tels agissements entraînant, selon le règlement de la compétition, une suspension de deux ans du club et une amende.​

Par Le360 Sport
Le 03/05/2024 à 16h52, mis à jour le 03/05/2024 à 17h17