Il y a quelques jours, sur la chaîne El Bilad, un pseudo-journaliste algérien s’était fendu de propos farfelus au sujet de l’élimination de son pays de la Coupe du monde 2022 par le Cameroun, en accusant ouvertement l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze d’avoir soudoyé l’arbitre de la rencontre, le Gambien Bakary Gassama.
«Il fait les beaux jours du Maroc. Le gars côtoie le Roi, il côtoie Lejkjaa (le président de la Fédération marocaine, ndlr). Il est influent, il vit à Paris. Gassama a des relations en France. Moi, je ne suis pas spécialiste dans les questions d’arbitrage, mais on a beaucoup de preuves», a déclaré sans ciller ce «journaliste».
L’enregistrement a fait le tour des réseaux sociaux et des médias internationaux, non sans susciter étonnement et curiosité. Mais les commentaires sont tous unanimes les uns que les autres: «l’auteur des tels propos hallucine vraisemblablement», s’accordent à dire nombre d’observateurs.
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Et le médias français de souligner: «Il n’en reste pas moins que l’Algérie a tout perdu en l’espace de quelques semaines, avec une CAN complètement raté et ce barrage perdu pour le Mondial 2022… et que chez les amoureux des Fennecs, la pilule a du mal à passer!»
Alors, Vivement un bouc émissaire. Un leitmotiv et manifestement la marque de fabrique d’un régime militaire aux abois et des médias à sa solde.
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