L’aventure des Lions de l’Atlas en Coupe arabe des nations a pris fin, samedi 11 décembre, suite à leur défaite face aux Fennecs en quart de finale. Près de 48 heures après, la pression est redescendue et la déception a donné place à la raison. L’occasion de vous balancer, pêle-mêle les quelques réflexions qui m’ont traversé l’esprit.
Chengriha, chef d’état-major de la loose
Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’armée nationale populaire algérienne (ANP) est un immense paresseux devant l’éternel. À tel point que si une université de la paresse existait, elle lui aurait décerné un doctorat honoris causa. Et bien sûr, il n’aurait pas fait le déplacement pour la cérémonie et aurait exigé que le diplôme lui soit envoyé par la poste. Ce qui prouve qu’il le mérite amplement. Dernière perle de l’inconditionnel du farniente qu’il est, sa réaction après le quart de finale de la Coupe arabe des nations entre le Maroc et l’Algérie.
Ce général de corps d’armée, qui n’a remporté aucune des guerres auxquelles il a pris part, et qui s’est illustré par ses crimes contre les civils algériens durant la décennie noire (1991-2001) qui a ensanglanté le pays, s’est empressé de féliciter les Fennecs faisant de cette qualification une victoire militaire. Le ministère de la Défense algérien s’est fendu d’un communiqué sidérant, découvrant soudain que le ballon rond est une arme de destruction. Cette sortie d’une armée, unique dans les annales du football, a au moins le mérite de montrer que la guerre que mène la junte contre le peuple marocain est totale.
Chengriha n’est le pas le seul dirigeant de la junte à être sorti du bois: tous les loosers de la junte (Tebboune, Goudjil, Abderrahmane, Lamamra…) ont emboité le pas à leur «capitaine». Un fait rarissime dans toute l’histoire du football, qui ne fait que confirmer la haine viscérale des caporaux contre le Royaume.
Chengriha, une victoire dans un match de foot ne changera rien à la réalité et ne réécrira pas l’histoire, ton histoire. Celle d’un criminel de guerre, psychologiquement atteint depuis une certaine bataille d’Amgala. Et ce jour-là, mon vieux, c’était vraiment de la balle!
Khawa-khawa, vraiment?
Dans mon dernier billet (Faites le foot, pas la guerre), j’ai adressé un message aux joueurs des deux équipes: faites le foot, pas la guerre. Amusez-vous, jouez le ballon, offrez-nous un beau spectacle et que le meilleur gagne. Et ils nous ont régalé pendant le temps de jeu.
Malheureusement, les hostilités ont bien eu lieu, mais à l’initiative d’un seul camp. Dans la presse, les télévisions et les réseaux sociaux, les Algériens ont fait de ce match l’événement de l’année.
Vous allez me dire que Maroc-Algérie n’est quand même pas une rencontre banale. Le vainqueur a le droit de narguer le vaincu. Ce sont les traditions du foot. Et je suis d’accord. Sauf que cette fois-ci, la quantité de haine dégagée a dépassé toutes les limites. Les Marocains, pourtant tenants du khawa-khawa, ont été victimes d’innombrables insultes et ont essuyé des affronts en tous genres. Et, bien sûr, la marocanité du Sahara a été au centre des attaques des «frères algériens». Ces derniers ont fêté cette victoire avec leurs khawa-khawa à eux, les séparatistes du Polisario, comme en témoigne cette déclaration de l’ambassadeur d’Algérie en Espagne, Saïd Moussi, lors de «la conférence de soutien et de solidarité avec le Sahara occidental», tenue à Las Palmas en Espagne: «Prenons cette victoire qui intervient à la clôture de la conférence comme un signe».
Aux tenants marocains du khawa-khawa, je veux leur rappeler les images d’après-match de joueurs algériens qui ont brandi le drapeau palestinien, comme si les Marocains étaient des ennemis de la cause palestinienne. En agissant de la sorte, ces joueurs montrent qu’ils poursuivent la politique de la junte sur un terrain de football. Attention, chers défenseurs du khawa-khawa de ne pas endormir les Marocains avec des discours lénifiants alors qu’ils font face à de vieux séniles, souffrant des pires tares psychologiques et physiques, et qui n’ont qu’un objectif: porter des coups à n’importe quel prix contre le pays.
Réveillez-vous, et même s’il ne faut pas se laisser entraîner dans la guerre des peuples que la junte cherche à tout prix à imposer, veillons à ne pas être des idiots utiles.
La Tunisie de Kaïs Saïed
Autre image dans ce match qui m’a interloqué, c’est le brassage de drapeaux algériens et tunisiens sur les gradins du stade. La Tunisie de Kaïs Saïed file le parfait amour avec le régime algérien. Il ne passe pas une semaine sans que l’on assiste à un ballet incessant d’allers-retours de ministres entre Tunis et Alger. Cette Tunisie a choqué le peuple marocain en s’abstenant de voter la résolution 2602 du Conseil de sécurité à l’ONU. Même le Kenya, pays ouvertement hostile à l’intégrité territoriale du Maroc, a voté cette résolution. La Tunisie, non. Je pense que ce pays jouit de beaucoup trop de bienveillance de la part des Marocains. Il est temps de se réveiller et de considérer que l’axe Alger-Tunis cible le Maroc.
Je ne veux pas terminer ces réflexions sans rappeler cette évidence à Chengriha et à Tebboune. Le match de samedi dernier s’est joué dans le stade Al Thumama à Doha. Un stade magnifique, un bijou. Le Qatar est un pays gazier, tout comme l’Algérie. Pourtant, l’Algérie peine à disposer d’un seul stade avec une pelouse qui ne ressemble pas à un champ de patates. La vraie leçon de ce match pour Chengriha-Tebboune, c’est l’image de ce stade à couper le souffle, alors que la gabegie et la gouvernance catastrophique de la junte ont fait que l’Algérie n’est même pas capable de planter un gazon jouable dans un stade de football.