Quelques jours seulement après la joie du sacre africain, les Verts broient du noir. Le vainqueur de la Coupe de la CAF rencontre toujours et encore des difficultés en coulisses, en matière de gestion et de finances.
Depuis plusieurs années déjà, les finances du Raja ne sont pas au mieux et le contexte sanitaire actuel n’a pas arrangé les choses avec une baisse des recettes liées à la billetterie.
Une situation causée surtout par les très nombreuses erreurs de recrutements commises ces dernières années. Elles ont non seulement augmenté la masse salariale du club, mais en plus n’ont pas permis de remplir tous les objectifs, notamment en Ligue des champions.
Aux dernières nouvelles, le Raja se trouve aujourd’hui face à une interdiction de recrutement, si le club ne paye pas ses impayés urgents relatifs à plusieurs litiges, dont le montant est de 4 millions de dollars.
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Comment limiter les dégâts?
Moutouali, Hafidi, Warfali et les autres…si de nombreux joueurs ont pu bénéficier de primes confortables ces dernières saisons, on ne peut pas dire que le rendement attendu a été à la hauteur de leurs émoluments. Si l’on ajoute à cela les litiges auprès de la FRMF et de la FIFA des anciens joueurs et entraîneurs, il n’y a donc pas à chercher loin pour trouver la source principale des problèmes financiers du Raja.
Par exemple, le départ du duo Moutouali-Hafidi fera clairement du bien aux finances des Casablancais. Les deux cadres coûtent, rappelons-le, 10 millions de dirhams/an, sans compter les salaires mensuels.
Mais, pour les responsables, ce qui serait intéressant à l’heure actuelle est de réaliser une ou deux grosses ventes. Évidemment, seuls Ben Malango et Soufiane Rahimi pourraient rapporter gros.
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Le risque est grand!
Le patron, Rachid El Andaloussi, doit donc faire preuve d’ingéniosité en matière de transferts. Il va devoir se creuser les méninges pour dégager des moyens financiers, mais tout en gardant un effectif en mesure de jouer les premiers rôles en Botola et de faire bonne figure en Ligue des champions, en cas de qualification la saison prochaine.
Pour l’heure, il est difficile de savoir comment l’équipe va s’en sortir. Heureusement, la finale de la Coupe Mohammed VI reste encore à jouer. Ce titre pourrait être un véritable soulagement pour l’ensemble des composantes du club.