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Mondial 2022: faut-il être optimiste pour les Lions de l’Atlas?

Achraf Hakimi, Hakim Ziyech et Noussair Mazraoui. © Copyright : DR
Faut-il espérer que les Hakimi, Ziyech et autres Bounou fassent mieux que la génération 86 qui a fait du Maroc la première nation arabe et africaine à se qualifier au second tour du Mondial?
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Et voilà! Pour la première fois, un pays arabe accueillera une Coupe du monde de football. Ça, c’est la bonne nouvelle. La mauvaise, c’est que ce ne sera pas le Maroc qui, à cinq reprises, a présenté sa candidature pour l’organisation de l’événement sportif le plus populaire de la planète. 

Mais comme lot de consolation, les Lions de l’Atlas seront de la fête pour «déflorer» les pelouses flambant neuf du Qatar. L’équipe nationale va, en effet, prendre part à sa sixième participation à cette grand-messe planétaire. 

Logés dans le groupe F, les hommes de Walid Regragui n’auront pas la tâche facile face aux vice-champions du monde croates, emmenés par leur maître à jouer Luka Modric, ni contre les Diables Rouges belges, demi-finalistes de la dernière édition, et encore moins contre les Canadiens qui ont survolé les éliminatoires de la zone Concacaf, balayant sur leur chemin les États-Unis et le Mexique.

Que faut-il donc attendre de cette équipe lors du Mondial qatari? Faut-il espérer que les Hakimi, Ziyech et autres Bounou fassent mieux que la génération 86 qui a fait du Maroc la première nation arabe et africaine à se qualifier au second tour du Mondial? 

À en croire le sélectionneur national, les Lions doivent aller en Coupe du monde «pour faire bonne figure». Cependant, «il ne faut pas beaucoup attendre de cette équipe», a-t-il déclaré lors du rassemblement du mois de septembre. 

Est-ce sa façon habituelle de dégager la pression sur ses joueurs, ou est-ce simplement la réalité des chiffres et de l’histoire? 

En effet, lors de ses cinq précédentes participations, le Maroc n’a signé que deux victoires, dont la dernière remonte à 1998 en France.

Puisqu’on en est aux statistiques, poursuivons. Les attaquants marocains n’ont marqué que 14 buts (2 au Mexique en 1970, trois en 1986 au Mexique également, 2 aux Etats-Unis (1994), 5 en France-1998 et 2 en Russie-2018), soit moins de 3 par édition. 

Par contre, les défenses marocaines en ont encaissé 22, soit 6 lors du mondial Mexique-1978, 2 au Mexique-1986, 5 aux USA-1994, autant en France-1998 et 4 en Russie-2018.

Les meilleurs buteurs de l’équipe nationale au Mondial sont Abderrazzak Khairi et Salaheddine Bassir avec deux réalisations chacun, seulement!

Le meilleur moyen de réaliser un objectif, c’est d’abord de s’assigner un objectif réalisable. Donc même si le Maroc dispose de joueurs évoluant dans les plus grands clubs européens, la raison voudrait que la Fédération royale marocaine de football (FRMF) vise une troisième victoire en Coupe du monde, question de faire mieux qu’en Russie. 

Regragui et ses hommes peuvent-ils le faire? Ziyech, mal en point à Chelsea, va-t-il briller au Qatar? Le Maroc sera-t-il la surprise de cette poule si relevée? Coach Walid a-t-il les épaules assez larges? Les interrogations ne manquent pas. Mais la magie de la Coupe du monde, elle, devrait opérer. Espérons que ça dure le plus longtemps possible.

Par Adil Azeroual
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