Selon des sources bien informées, le président de la Fédération royale marocaine d’athlétisme, Abdeslam Ahizoune, veut lâcher les rênes après plusieurs années à la tête de l’athlétisme national (qu'il préside depuis décembre 2006).
D’ailleurs, c’est ce très probable passage de témoin qui explique le grand retard actuel que connaît la tenue de l’assemblée générale de la FRMA. nous apprend le quotidien arabophone Assabah dans son édition du jeudi 7 mars.
Ainsi, après plus de 12 ans à la tête de la FRMA, Ahizoune envisage tout simplement de respecter les statuts de la fédération, qui fixent désormais à deux le nombre de mandats que peut exercer un président (il en est à son 3e).
Néanmoins, certains clubs d’athlétisme disent refuser son départ, surtout que la FRMA jouit maintenant, selon eux, d’une certaine stabilité, après une période de turbulences. Pour rappel, la FRMA était à un moment sur la liste noire de la Fédération internationale d'athlétisme.
En parallèle, le quotidien arabophone nous informe que d’anciens athlètes marocains se préparent à présenter l'un des leurs afin de candidater pour la présidence de la FRMA.
En ce qui concerne la présidence d’Abdeslam Ahizoune, ce dernier juge qu’il a parfaitement accompli sa mission à la tête de la fédération, avec «un taux de réalisation des objectifs de plus de cent pour cent», écrit Assabah.
Il aurait également transformé la FRMA en institution d’utilité publique en même temps qu’il l’a accréditée selon la loi de l'éducation physique et du sport 30-90, commente le quotidien. Par ailleurs il a organisé plusieurs manifestations internationales, à l’instar de la Coupe des confédérations en 2014 et le congrès de la Confédération africaine d'athlétisme. Aussi, c’est à son époque que la FRMA a intégré la Fédération internationale d’athlétisme et la Fédération africaine d’athlétisme.
Un tableau qui aurait été parfait si la moisson en médailles aux JO, en championnats mondiaux ou en meetings d’athlétisme avait suivi.