Mais avant cela, de nombreuses médailles doivent encore être attribuées, que ce soit en cyclisme sur piste, en lutte ou en haltérophilie... Et le public reprendra une deuxième tournée de marathon et de France-États-Unis en basket.
Nouvelle dose de marathon
Au lendemain de la magnifique victoire de l'Éthiopien Tamirat Tola qui a survolé la course des hommes samedi matin, c'est au tour des femmes de s'élancer lors de l'ultime épreuve d'athlétisme des JO.
Au menu pour elle, ce parcours vallonné via Versailles avec comme véritable "Mur" du 30e km la redoutable côte du Pavé des Gardes, là-même où Tola s'est envolé samedi.
On suivra notamment la Néerlandaise Sifan Hassan, qui enchaîne par "curiosité" sur la distance mythique après le bronze du 5.000 m et du 10.000 m. L'Éthiopienne Tigst Assefa et les Kényanes Peres Jepchirchir et Hellen Obiri font figure de favorites.
Il ne fait aucun doute que la foule sera encore nombreuse et bruyante pour encourager les héroïnes du fond sur 42 km. Comme samedi matin. Comme depuis le début de Jeux.
France - États-Unis, acte II
Moins de 24h00 après, France et États-Unis s'affrontent à nouveau en basket, cette fois chez les femmes.
Mais le défi des Françaises à partir de 15h30 s'annonce là aussi particulièrement relevé face aux reines américaines, septuples tenantes du titre et invaincues sur la scène olympique depuis 1992.
C’est dire l'immense montagne qui se dresse devant les joueuses de Jean-Aimé Toupane. Breanna Stewart, A’ja Wilson et leurs coéquipières ont écrasé les Australiennes en demi-finales (85-64) pendant que les Bleues avaient besoin de la prolongation pour écarter les Belges, championnes d'Europe en titre (81-75).
Pour s’offrir une deuxième finale douze ans après les "Braqueuses" de Céline Dumerc. La légende américaine Diana Taurasi était déjà de la partie et rêve à 42 ans d’une sixième médaille d’or, qui en ferait l’athlète la plus titrée en sports collectifs, hommes et femmes confondus.
La der de Hansen
Le Danemark, vice-champion olympique et triple champion du monde en titre affronte à 13h30 l'Allemagne, pour ce qui marquera les adieux au hand d'un des meilleurs joueurs de l'histoire, Mikkel Hansen.
Seize ans après ses premiers Jeux, à Pékin en 2008, l'homme au bandeau peut légitimement ambitionner une fin en apothéose et un second titre olympique, qui s'ajouterait à celui de Rio.
Les Danois, qui alignent aussi le meilleur joueur du monde 2023 Mathias Gidsel, sont invaincus dans ces Jeux et seront favoris face aux Allemands, qui ont sorti la France en quart avant de prendre le dessus d'un rien également (25-24) contre l'Espagne vendredi après-midi.
Après le titre de 1980 de l'Allemagne de l'Est, l'Allemagne de l'Ouest avait accédé à la finale en 1984. Réunifiée, l'équipe n'a connu qu'une finale, perdue en 2004 contre la Croatie.
Hello LA
Deux semaines après une cérémonie d'ouverture jamais vue sur la Seine, audacieuse et inclusive mais critiquée par certains dirigeants conservateurs, les attentes sont grandes pour la clôture des Jeux à partir de 21h00 au Stade de France, à Saint-Denis (nord de Paris).
Un final dont la direction artistique a à nouveau été confiée au metteur en scène Thomas Jolly qui proposera une pièce-opéra baptisée "Records" (qui signifie aussi "archives" en anglais) mêlant passé et imagerie futuriste. "Absolument toutes nos libertés ont été préservées car ce pays est celui de la liberté de création", a confié à l'AFP M. Jolly.
On y attend les légendes de la French Touch, Air et Phoenix, pour la bande son, plusieurs des temps forts habituels, comme l'extinction de la vasque et de la flamme olympique, les discours des patrons du CIO Thomas Bach et du Cojo Tony Estanguet, et bien sûr la passation du drapeau olympique à la prochaine ville-hôte.
Los Angeles, qui aura l'honneur d'accueillir les Jeux de 2028, occupera une place de choix dans le final de cette quinzaine olympique, avec certainement son cortège de stars de la musique et du cinéma.