Argentine: ouverture du procès de sept professionnels de santé sur la mort de Maradona

Un homme avec un drapeau orné d'une photo de Diego Maradona devant le stade de Naples le 26 novembre 2020.

Un homme avec un drapeau orné d'une photo de Diego Maradona devant le stade de Naples le 26 novembre 2020.. DR

Le procès de sept professionnels de santé, pour négligences ayant potentiellement contribué à la mort en 2020 de Diego Maradona, seul sur un lit de convalescence après une neurochirurgie, s’est ouvert mardi a San Isidro, en banlieue de Buenos Aires, a constaté l’AFP.

Le 11/03/2025 à 15h23

Ces praticiens sont jugés pour «homicide avec dol éventuel», c’est-à-dire avec négligence dont on savait qu’elle pouvait entraîner la mort.

Ils encourent entre 8 et 25 ans de prison. Le procès devrait durer jusqu’à mi-juillet, à raison de trois jours d’audience par semaine, avec près de 120 témoins entendus, entre experts, famille, proches, médecins de Maradona au fil des ans.

Comparaissent le neurochirurgien Leopoldo Luque, la psychiatre Agustina Cosachov, le psychologue Carlos Diaz, la coordinatrice médicale Nancy Forlini, le coordinateur infirmier Mariano Perroni, le médecin clinicien Pedro Pablo Di Spagna et l’infirmier Ricardo Almiron.

Dans sa déclaration préliminaire en ouverture des débats mardi, l’accusation a indiqué qu’elle démontrera avec des preuves «solides et sans fissure» qu’au sein de l’équipe médicale, «personne n’a fait ce qu’il devait faire» dans le «théâtre d’horreur» qu’était devenu le lieu de convalescence de Maradona, où il est décédé.

Légende du football mondial, Diego Armando Maradona est décédé à 60 ans d’une crise cardio-respiratoire, le 25 novembre 2020, seul sur un lit médicalisé d’une résidence privée de Tigre, au nord de Buenos Aires, où il était en convalescence, après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.

Selon l’autopsie, l’ancienne gloire de Boca Juniors et de Naples, héros du Mondial 1986 avec l’Albiceleste, est décédé «d’un œdème pulmonaire aigu secondaire et d’une insuffisance cardiaque chronique exacerbée».

Pour le parquet, le personnel médical avait été «protagoniste d’une hospitalisation à domicile sans précédent, totalement déficiente et imprudente», et aurait commis une «série d’improvisations, de fautes de gestion et de manquements».

Par Le360 (avec AFP)
Le 11/03/2025 à 15h23

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