Solide leader de la Botola Pro D1 Inwi avec 52 points, la Renaissance sportive de Berkane dispose d’une large avance (13 points) sur son poursuivant immédiat, le Wydad de Casablanca (39 unités). Et au vu de la forme actuelle des deux clubs, la sacre devra à coup sûr se disputer entre eux.
Mais à neuf (9) journées de la clôture du championnat, les Berkanis, qui par ailleurs disposent d’un goal-average assez confortable (+24 contre +13 pour les Casablancais), ont toutes les chances de décrocher le titre.
Il leur faudra, en effet, engranger 15 points, soit 5 victoires, sans tenir compte des résultats de leurs principaux rivaux.
Pour les cinq prochaines journées, la RSB évoluera deux fois à domicile et effectuera trois déplacements, alors que c’est tout le contraire pour le WAC. Cependant, un duel au sommet opposera les deux clubs le vendredi 28 février au stade municipal de Berkane et son issue pourrait être déterminante pour la suite.
Le match aller s’était soldé par la victoire des Oranges (1-0) face aux Rouges sur la pelouse de ces derniers.
De même qu’en consultant de plus près le calendrier des cinq prochaines journées, la RSB semble avoir les faveurs des pronostics, avec des rencontres contre des clubs mal en point, comme la Jeunesse sportive Soualem.
Alors que le WAC aura des matchs plutôt très difficiles dont un déplacement périlleux à Tanger et surtout le traditionnel derby contre l’éternel frère ennemi le Raja.
Champions, à moins d’un cataclysme
Bien sûr que, comme le rappellent souvent les grands spécialistes du ballon rond, il y a les aléas d’un sport qui n’est pas une science exacte, et qu’il ne faut pas aller vite en besogne pour porter un jugement précis quant à l’issue d’un match ou d’un tournoi.
Lire aussi : RS Berkane: Mouine Chaabani appelle à la vigilance et à la discipline
L’entraîneur de la RSB, Mouine Chaabani, l’a d’ailleurs rappelé en conférence presse, dimanche 16 février après la victoire difficile (1-0) contre la Renaissance de Zemamra. «Nous devons rester concentrés jusqu’au bout, car il n’y a aucune rencontre facile. Si vous suivez le championnat, il n’y a aucun match dont nous pouvons prédire l’issue à l’avance», a-t-il déclaré.
Mais force est de reconnaître que, à moins d’un cataclysme, l’on voit mal les Berkanis, dont le club fut dauphin de la Botola en 1983, laisser filer entre les doigts leur immense chance de s’adjuger le premier titre de leur histoire.
D’autant plus qu’en plus de bénéficier d’une grande et exemplaire stabilité aux niveaux technique et de la gestion, ils sont derrière tout un remarquable public acquis à leur cause et qui aimerait tant ajouter une première Botola, après avoir vécu les premières gloires en Coupe du Trône et en Coupe de la Confédération.
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte