Le siège de l’Association des Clubs Africains (ACA) sera au Maroc, selon une source bien informée. L’Algérie, qui a également présenté un dossier de candidature dans ce sens, a été recalée.
Selon la même source, le comité directeur de cette instance, créée en novembre 2023, a largement appuyé le dossier marocain, car doté d’arguments solides.
Le dossier marocain a été préféré à son concurrent algérien. Les responsables algériens ayant même tenté, selon notre source, de convaincre les Sud-africains de présenter un dossier de candidature de leur côté, sans succès.
Le président des Young Africans, le Tanzanien Hersi Ally Said, avait été élu à la tête de cette nouvelle association panafricaine à l’issue d’une assemblée générale tenue au Caire, en Egypte, le 30 novembre 2023. C’est donc son bureau qui a choisi le Maroc comme hôte du siège de l’ACA.
La signature du protocole d’accord pourrait se faire dans les prochaines semaines, probablement en marge du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc-2025, qui se tient le lundi 27 janvier au Complexe Mohammed VI de football à Maâmora.
Pour rappel, en décembre dernier, la FIFA a conclu un accord avec le Gouvernement marocain, pour l’installation d’un bureau permanent à Rabat.
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Environ 90 clubs font partie de l’association.
Voici les membres du bureau dirigeant: Khaled Abdelkader (Al Ahly, Egypte), Mohamed Boudrika (Raja de Casablanca), Rodney Edmond Michael (Mighty Blackpool FC, Sierra Leone), Famakan Dembele (AS Real Bamako, Mali), Ayibatin Wilfrido (AS Loto FC, Bénin), Paul Bassey (Akwa United, Nigeria), Hassan Ali Eissa (Al Hilal, Soudan), Jessica Motaung (Kaizer Chiefs, Afrique du Sud), Salamo Newboy Hei (African Stars, Namibie), Ravel Mondjo Mbouloungou (CS de Bendje, Gabon) et Guy Kapya Kilongozi (AS Maniema Union, RD Congo).
L’ACA «protège et promeut les intérêts des clubs africains de football», comme annoncé lors de sa création. Elle «veille à ce que les clubs africains de football soient commercialement rentables, compétitifs sur le plan mondial».
Elle veille aussi «au respect des arbitres, des commissaires de match et des opérateurs VAR» et «assure l’indépendance et la crédibilité de ces professions». Elle «établit des partenariats avec des sponsors, le secteur privé et les gouvernements afin de construire des stades conformes aux normes CAF et FIFA ainsi que d’autres infrastructures et installations de football dans chacune des 54 associations membres de la CAF».
Enfin, elle «développe les talents issus de la jeunesse africaine, les académies pour les garçons et les filles et améliore la qualité du football de club africain pour qu’il soit de classe mondiale».
